Cette intéressante citation était collée sur une vitrine à Paris.
Elle est de Lénine.
Cet assassin s'y connaissait en relation entre liberté et État et il pouvait observer in vivo la contradiction entre État et liberté lui qui a fondé l'un des états totalitaires les plus meurtriers de l'histoire (l'URSS, pour ne pas le nommer) et, indirectement, d'autres états plus meurtriers encore, comme la Chine notamment, voire l'Allemagne nazie, à son insu et par l'intermédiaire des méthodes de «gouvernement» de son successeur honni, Staline.
En réalité, pour être plus juste, la citation devrait être celle-ci: «Tant que les serviteurs de l'État ne sont pas forcés de respecter la loi et la contourne, il n'y a pas de liberté. La liberté n'existera que lorsque tous seront esclaves de la loi.»
Paradoxe?
Pas vraiment.
La liberté est morte lorsque des humains sont obligés de se soumettre aux caprices ou aux croyances d'autres humains qui, eux, ne sont soumis à rien ou croient perversement pouvoir s'affranchir de l'obéissance commune à la loi*, au nom d'une loi qu'ils affirment plus haute, une loi qui serait, selon eux, d'inspiration divine par exemple.
La liberté naît de la soumission de chacun aux mêmes règles et aux mêmes lois.
* Pourvu que cette loi soit juste et acceptée par les citoyens.
samedi 9 avril 2011
Loi et liberté
heure 08:50:00
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