Ironique billet (ici) de Denise Pelletier sur la manière dont les organisateurs de «Salons de la Nature» (c'est ainsi qu'ils nomment la chose) et, sans doute, leurs visiteurs, imaginent la «nature»: ensemble de lieux lointains («perdus dans la nature», semble-t-il) que l'on visite à grandes dépenses de pétrole dans des véhicules munis de gros moteurs à explosion (trois-roues, quatre-roues, hydravions, bateaux à moteurs, voitures, motos, motoneiges, etc.).
On dirait que ce qu'ils désirent, les organisateurs et les visiteurs de ces «salons» (n'ajoutons pas «de la nature»; ajoutons peut-être, «contre la nature») c'est de détruire la nature en se rendant très loin la visiter.
Alors que dans un pays comme le nôtre, dans une région comme la nôtre, elle est là, juste à côté.
La nature n'est pas à moteur, elle est trotte-menu, la nature.
mercredi 6 avril 2011
À moteur ou trotte-menu?
heure 16:48:00
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