jeudi 21 août 2008

Des catégories en natation (et dans tous les sports) ou un humain idéal olympique

Je suis un peu les compétitions olympiques de Pékin à la télé.
La plupart du temps distraitement.
Mais parfois avec attention quand la foule du Stade de Pékin et les commentateurs crient très fort.
J'ai regardé avec intérêt les compétitions de natation. Particulièrement celles auxquelles participait Michael Phelps.

Je suis tombé sur la photo que je vous présente ci-dessus -qui ne laisse à peu près rien ignorer de l'anatomie du sieur Phelps, grand athlète s'il en est. Il s'agissait de présenter le nouveau vêtement de natation de «Speedo»
Vous remarquez qu'il y adopte un peu la position de l'«Homme selon Vitruve» de Léonard de Vinci. Que voici:

Évidemment le corps de Michael Phelps ne respecte pas les canons énoncés par Léonard (que vous pouvez trouver ici), et comme on peut les voir sur ce dessin:


On dit que la longueur des bras étendus de Phelps (plus son torse évidemment) dépasse sa taille totale (2m de bras pour 1m92 de taille). Alors que cette taille et la longueur des bras de l'homme selon Vitruve sont égales.
On parle de la taille extraordinaire de ses mains et de ses pieds.
On parle de ses jambes, relativement petites, qui conviendraient mieux à une personne d'1m80.
Mais il ne s'agit pas pour
Phelps de correspondre au modèle, il s'agit pour lui de gagner les compétitions de natation et sa conformation physique -légèrement inesthétique- lui permet de le faire.
Mais justement, à mon sens, gagner est trop facile pour lui, comme on l'a vu (8 médailles d'or: une médaille d'or dans chacune des compétitions auxquelles il a participé).
Voilà où je veux en venir.
Ne conviendrait-il pas que l'on définisse des catégories dans chacun des sports, comme on le fait à la boxe, en haltérophilie, etc. (voir ici)?
À la natation: catégories physique géant (
Phelps), physique grand, moyen, petit ...
Il me semble que la compétition serait plus juste.
Ou alors, ne pourrait-on définir un humain idéal? Seuls les athlètes y correspondant de très près pourraient participer aux Jeux olympiques. Il me semble que ce serait plus grec et plus respectueux de l'esprit des Jeux.
Pas d'avantages naturels indus.
Mais je crois que ma première suggestion serait plus acceptable dans notre époque de non-exclusion.
Au cas où ce serait ma seconde solution qui serait retenue, on pourrait instituer des «Jeux herculéens» pour les géants, des «Jeux liliputiens» pour les petits.
Des fortunes (aussi colossales que celle du CIO) attendraient le «Comité international herculéen (CIH)» et le «Comité international liliputien (CIL)».
Veuillez excuser l'ironie malgré tout légère de cette dernière phrase (que je ne juge pas inintelligente pour cela).

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