Voici le « château » de Callière à Montréal tel qu'il s'élevait vers 1690 sur ce qui est devenu aujourd'hui la Pointe-à-Callière sur la rue de La Commune (une série d'animations vous permettra de voir l'extérieur et l'intérieur du «château» en cliquant ici).
On a les châteaux que l'on peut et c'est tout ce qu'on pouvait s'offrir en Nouvelle-France en ces années-là.
Voyez comme les tours aux quatre coins du bâtiment sont touchantes: oui, on voulait vraiment que cela corresponde à la définition d'un château.
Le gouverneur français de Montréal y résidait, qui deviendra bientôt le gouverneur de toute la Nouvelle-France (des trois-quarts de l'Amérique du Nord, donc), à Québec, comme successeur du marquis de Frontenac.
Il aura l'honneur de signer le traité de la Grande paix de 1701 (dite Paix de Montréal) avec les cinq nations iroquoises qui seules restaient ennemies des Français depuis Champlain.
Cette paix règnera presque un demi-siècle et permettra d'ancrer définitivement la culture et la langue françaises dans le nouveau continent.
Et voilà ce qui a remplacé ce «château»: le Musée de Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal.
Un saut architectural colossal, n'est-ce pas?
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