C'est la sculpture de Philippidès par Cortot (elle est au Louvre et date de 1834).
Philippidès est ce soldat athénien que Miltiade, immédiatement après la bataille en 490 avant Jésus-Christ, avait envoyé annoncer à Athènes que son armée avait vaincu les Perses à Marathon.
Il est mort en arrivant -d'épuisement car il avait pris part à la bataille toute la journée-, après avoir rempli sa mission.
Il était jeune, sans postérité.
Il est le père de tous les marathoniens, de tous ceux et celles (cela aussi est une victoire que les femmes fassent le marathon comme les hommes) qui pratiquent cette course, laquelle a pris le nom de la victoire des Athéniens.
Je voyais le départ du marathon féminin tout à l'heure à Pékin, près de la Place Tian'an men et de la « Cité interdite » des empereurs de la Chine.
Je me disais que cette course, et tous les Jeux olympiques modernes, ressuscités après avoir été abolis pendant 1500 ans par les Chrétiens et les Ottomans, étaient une autre victoire de l'Occident -héritier de la Grèce antique- sur l'Orient, une victoire de cette philosophie qui veut remplacer la guerre par la compétition sportive, une victoire de l'effort et de la discipline libres des individus sur les mouvements indistincts et serviles des masses et des armées.
Voyez, sur la carte, la distance, entre Marathon (Marathonas en grec) et Athènes (Athina en grec): c'est la distance du marathon moderne (42,195 km).
Et voici la photo de Constantina Tomescu, qui vient de gagner le marathon féminin de Pékin. Elle est la fille par conséquent de Philippidès.
Elle est aussi la fille de l'empereur Trajan, le conquérant de la Dacie qu'il a transformée en pays latin dont les Roumains actuels sont les habitants et parlent une langue latine (voyez le lien entre le mot « Roumain » et le mot « Romain »).
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