Une photo que j'ai prise sur ce blogue (clic) et qui illustre la «disinvoltura» italienne dont j'ai déjà parlé.
Un bureau du Parti communiste réformé («Riondazione Comunista», dit l'inscription au-dessus de la porte) avec, à droite de la porte, une sorte de niche dressée en guise de dévotion au Sacré-Cœur.
La scène se passe à Venise mais ce ne sont sûrement pas des Vénitiens «de souche» qui sont les acteurs de tout cela.
Sûrement des immigrés du «Sud», dirait le commissaire Brunetti des romans de Donna Leon (dont j'ai parlé ici):
À moins que la réforme communiste ne comprenne la dévotion au Sacré-Cœur. Les grandes idées se rejoignent toujours et le Sacré-Cœur est un peu l'ancêtre de Lénine, Staline et Mao.
Rappelez-vous le dessin de Staline qu'a dévotieusement fait Picasso lors de la mort du «Petit Père des peuples» (et dont les communistes se sont tant scandalisés, voyez ci-dessous): n'est-il pas touchant? Quelques centaines d'années et on aurait eu le «Sacré-Cœur de Staline» à qui on aurait demandé des guérisons et autres miracles.
Même les génies peuvent se tromper et accorder leur foi à ceux qui ne la méritent pas.
mercredi 13 août 2008
Communisme et Sacré-Cœur
heure 17:13:00
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