Voilà un tableau de Benjamin West que j'ai toujours grand plaisir à regarder : c'est « La Mort de Wolfe » peint en 1771.
Pas pour des raisons esthétiques, vous le devinez !
Tous ceux qui y sont représentés ont l'air affligé ; moi, devant, je n'éprouve que de la joie : enfin ce massacreur qui, pendant toute l'année 1759 a détruit, par des bombardements insensés, les villages de la Nouvelle-France, tout le long du Saint-Laurent, et la ville de Québec elle-même, a le destin qu'il mérite.
Je me demande pourquoi on a représenté un Amérindien affligé lui aussi, au premier plan : ses compatriotes subiront le sort des peuples que les compatriotes du mourant réservent aux peuples qu'ils méprisent (Irlandais, Acadiens, Écossais, Bretons de Britannia qui n'ont pu se réfugier en Armorique, francophones de la Nouvelle-France et du Canada, etc.)
Si ce mourant avait survécu, cette âme damnée cruelle de William Pitt, le massacre aurait été plus rapide encore.
Celui-là et bien d'autres.
On prétend que le peintre a fait de Wolfe, dans ce tableau, une figure christique : cela n'aurait rien pour me déplaire si cela implique que Wolfe a subi les mêmes longues tortures que Jésus-Christ, qu'il aurait méritées bien davantage.
Hélas, non !
Que soit loué, en tous cas, l'auteur du tir mortel.
Pas pour des raisons esthétiques, vous le devinez !
Tous ceux qui y sont représentés ont l'air affligé ; moi, devant, je n'éprouve que de la joie : enfin ce massacreur qui, pendant toute l'année 1759 a détruit, par des bombardements insensés, les villages de la Nouvelle-France, tout le long du Saint-Laurent, et la ville de Québec elle-même, a le destin qu'il mérite.
Je me demande pourquoi on a représenté un Amérindien affligé lui aussi, au premier plan : ses compatriotes subiront le sort des peuples que les compatriotes du mourant réservent aux peuples qu'ils méprisent (Irlandais, Acadiens, Écossais, Bretons de Britannia qui n'ont pu se réfugier en Armorique, francophones de la Nouvelle-France et du Canada, etc.)
Si ce mourant avait survécu, cette âme damnée cruelle de William Pitt, le massacre aurait été plus rapide encore.
Celui-là et bien d'autres.
On prétend que le peintre a fait de Wolfe, dans ce tableau, une figure christique : cela n'aurait rien pour me déplaire si cela implique que Wolfe a subi les mêmes longues tortures que Jésus-Christ, qu'il aurait méritées bien davantage.
Hélas, non !
Que soit loué, en tous cas, l'auteur du tir mortel.
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