C'est à Londres, Trafalgar Square.
La place porte le nom de la victoire navale que l'amiral Nelson a remporté en 1805 sur les flottes française et espagnole, à la tête de la flotte britannique.
L'amiral anglais y a trouvé la mort et, dans les villes importantes de l'empire, on a élevé des colonnes Nelson à sa gloire : à Montréal en 1809, à Dublin en 1811 et enfin à Londres en 1840-43.
À Montréal il s'agissait, le plus rapidement possible, d'humilier les sujets francophones de Sa Majesté britannique en élevant la première de ces colonnes.
À Dublin, la colonne a évidemment, et avec raison, été détruite en 1966.
Celle de Londres est toujours là : elle n'humilie que des étrangers.
À ses côtés, un socle qui a longtemps été vide : on le destinait à supporter une statue équestre, peut-être d'un prédécesseur de la reine Victoria ou du père de celle-ci, le duc de Kent, qui a longtemps résidé à Québec et dans ce qui avait été la Nouvelle-France, mais on n'a jamais trouvé l'argent pour la faire sculpter.
On a donc décidé, depuis 1999, d'y exposer successivement différentes œuvres d'art, chacune pour une période de 18 mois.
Depuis quelques temps c'est une reproduction du navire de Nelson, le Victory, dans une bouteille, qui y est exposé.
L'œuvre est de l’artiste anglo-nigérian Yinka Shonibare (page en anglais au bout de ce lien).
Voici un zoom sur le navire dans sa bouteille :
L'œuvre est plus grande qu'on peut l'imaginer puisqu'elle mesure environ 4,7 par 3,4 mètres.
La voici sous un autre angle, avec les cannelures de la colonne Nelson derrière :
La place porte le nom de la victoire navale que l'amiral Nelson a remporté en 1805 sur les flottes française et espagnole, à la tête de la flotte britannique.
L'amiral anglais y a trouvé la mort et, dans les villes importantes de l'empire, on a élevé des colonnes Nelson à sa gloire : à Montréal en 1809, à Dublin en 1811 et enfin à Londres en 1840-43.
À Montréal il s'agissait, le plus rapidement possible, d'humilier les sujets francophones de Sa Majesté britannique en élevant la première de ces colonnes.
À Dublin, la colonne a évidemment, et avec raison, été détruite en 1966.
Celle de Londres est toujours là : elle n'humilie que des étrangers.
À ses côtés, un socle qui a longtemps été vide : on le destinait à supporter une statue équestre, peut-être d'un prédécesseur de la reine Victoria ou du père de celle-ci, le duc de Kent, qui a longtemps résidé à Québec et dans ce qui avait été la Nouvelle-France, mais on n'a jamais trouvé l'argent pour la faire sculpter.
On a donc décidé, depuis 1999, d'y exposer successivement différentes œuvres d'art, chacune pour une période de 18 mois.
Depuis quelques temps c'est une reproduction du navire de Nelson, le Victory, dans une bouteille, qui y est exposé.
L'œuvre est de l’artiste anglo-nigérian Yinka Shonibare (page en anglais au bout de ce lien).
Voici un zoom sur le navire dans sa bouteille :
L'œuvre est plus grande qu'on peut l'imaginer puisqu'elle mesure environ 4,7 par 3,4 mètres.
La voici sous un autre angle, avec les cannelures de la colonne Nelson derrière :
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