C'est l' « Abitation » de Samuel de Champlain (selon l'orthographe du temps : nous sommes à la fin du règne de Henri IV ou au début de celui de Louis XIII, l'époque de Malherbe).
C'est la première fois que je vois une représentation en couleur de cette « abitation ».
Celle-ci (dont j'emprunte l'image à une vieille carte postale) était située à l'emplacement de ce qui sera plus tard la Place Royale, qui existe toujours.
C'est à Champlain que Malherbe aurait dû « faire des couronnes » comme il l'écrit dans cette strophe, plutôt qu'à des gens aussi indignes de ses vers que Marie de Médicis, Gaston d'Orléans, et autres princesses de Conti, voire Louis XIII lui-même :
Apollon à portes ouvertes
Laisse indifféremment cueillir
Les belles feuilles toujours vertes
Qui gardent les noms de vieillir.
Mais l'art d'en faire des couronnes
N'est pas su de toutes personnes ;
Et trois ou quatre seulement,
Au nombre desquels on me range,
Peuvent donner une louange
Qui demeure éternellement.
C'est, la plupart du temps, pour les mauvaises personnes que les poètes font des couronnes (quand ils en font) avec les belles feuilles toujours vertes qu'Apollon leur laisse cueillir.
C'est la première fois que je vois une représentation en couleur de cette « abitation ».
Celle-ci (dont j'emprunte l'image à une vieille carte postale) était située à l'emplacement de ce qui sera plus tard la Place Royale, qui existe toujours.
C'est à Champlain que Malherbe aurait dû « faire des couronnes » comme il l'écrit dans cette strophe, plutôt qu'à des gens aussi indignes de ses vers que Marie de Médicis, Gaston d'Orléans, et autres princesses de Conti, voire Louis XIII lui-même :
Apollon à portes ouvertes
Laisse indifféremment cueillir
Les belles feuilles toujours vertes
Qui gardent les noms de vieillir.
Mais l'art d'en faire des couronnes
N'est pas su de toutes personnes ;
Et trois ou quatre seulement,
Au nombre desquels on me range,
Peuvent donner une louange
Qui demeure éternellement.
C'est, la plupart du temps, pour les mauvaises personnes que les poètes font des couronnes (quand ils en font) avec les belles feuilles toujours vertes qu'Apollon leur laisse cueillir.
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