dimanche 28 avril 2013

La « liberté » n'illuminant plus le monde

C'est de cette manière que Réal Godbout, l'auteur de bandes dessinées, représente la Statue de la Liberté dans le port de New York.
Il se conforme ainsi aux indication de Kafka dans son roman inachevé « L'Amérique ou le disparu » qu'il a métamorphosé en bande dessinée « à la Hergé », dit-il (voir affiche du lancement de la bande au bas de ce billet et ici, dans le journal « La Presse »).
En quoi diffère-t-elle de la statue réelle ?
Observez-la bien : elle tient un glaive plutôt qu'un flambeau.
Le nom véritable de la statue était « La Liberté illuminant le monde ».
Depuis longtemps la liberté n'illumine plus le monde, elle lui fait plutôt la guerre et le détruit.
Pour des raisons secrètes qui n'ont rien à voir avec la liberté.
C'est du moins ainsi qu'à la suite de Kafka (et de Godbout) on peut interpréter la présence de ce nouvel instrument meurtrier dans sa main.
Il y a d'autres possibilités que je vous laisse deviner à partir de l'actualité récente aux États-Unis.


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