mercredi 14 mars 2012

Croyances et actions

Une variation sur la phrase «on juge un arbre à ses fruits» qu'aurait prononcée Jésus-Christ selon un des évangiles.
Peut-être les premiers paragraphes de l'«épître aux Corinthiens» de Paul de Tarse en sont-ils une autre variation, qui va plus loin encore puisqu'aux actions elle ajoute l'exigence de l'intention:

Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je ne suis plus qu'airain qui sonne ou cymbale qui retentit.
Quand j'aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j'aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien.
Quand je distribuerais tous mes biens en aumônes, quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien.


P.S. Pour compléter la pensée qu'énonce Zoé je dirais que, loin de faire d'une personne quelqu'un de bien, les croyances ont tendance à rendre les gens mauvais, voire criminels. On le voit bien chez les intégristes musulmans, les évangélistes et puritains chrétiens, le pape et toutes les autorités religieuses (pensez Iran, Arabie saoudite et tous les pays où il n'y a pas séparation de la religion et de l'État, Chine et pays communistes par exemple, naguère l'Allemagne nazie, l'Italie fasciste, la Russie soviétique, jadis les États pontificaux, bientôt les États-Unis sous Santorum peut-être, d'ores et déjà le Canada sous Harper, etc.)

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