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veille des calendes d'avril (samedi, jour de Saturne), année 2765 de la fondation de Rome, selon le calendrier romain.
C'est ce que j'appelle de l'érotisme et j'ai emprunté la photo (produite au moyen de Color Splash Studio) ici.
Celui qui a dessiné cette fenêtre l'a-t-il fait pour obéir aux ordres des propriétaires de la maison ou de sa propre initiative?
Dans l'un ou l'autre cas, la ressemblance a-t-elle été voulue ou est-elle fortuite?
Si elle a été voulue que signifie-t-elle?
Un culte à Dionysos?
C'est une chatte qui parle.
En principe méfiante comme tous les chats et, donc, préoccupée par ce que pensent les autres (surtout les chiens) et en faisant son affaire pour leur échapper et, éventuellement, survivre à leurs attaques.
Son conseil ne peut s'adresser qu'à des humains confiants.
Ce que je ne suis pas.
J'imagine que je serais plus heureux si j'étais confiant et suivais le conseil de Zoé.
Et vous?
Contrairement aux cheveux d'une semblable longueur apparaissant dans ces lassantes publicités de shampoing qui nous persécutent, ces longs cheveux-ci servent à quelque chose, à sculpter des chevaux.
Si ces chevaux pouvaient emporter cruellement tous ces incessants cheveux publicitaires qui nous lassent (et qui doivent gâcher tous les baisers en s'enroulant autour des langues et en s'introduisant dans les bouches).
Ah! que ces chevaux nous débarrassent des longs cheveux!
C'est une vue générale du parterre et de la scène de la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal où nous sommes allés au concert «Baroque romantique» lundi dernier (26 mars).
(Il y a un zoom légèrement décentré sur la scène au bas de ce billet).
Je ne procéderai pas une critique mais je dirai que le concert m'a plu.
Il y avait, outre la musique, des aspects artistiques intéressants (les célèbres vitraux Tiffany notamment).
Et des aspects zoologiques, si je puis dire, présentant aussi de l'intérêt (mais je ne dirai rien de plus à propos de ceux-ci).
Non je voulais prendre prétexte de ce concert pour vous présenter une des pièces que l'Ochestre de chambre McGill, sous la direction de Boris Brott, y a jouées.
Il s'agit du «Concerto pour flûte à bec sopranino» de Vivaldi qui a beaucoup compté dans ma vie.
Je vous présente la version jouée en 2007 par l'Orchestre dirigé par Paul Keuntz, avec Takashi et Sylvia Ochi à la mandoline; Jean-Marc Labylle au piccolo; Monique Fra. Colombier à la viole d'amour et au violon et Laurence Paugam au violon:
Pour célébrer (mais frugalement comme il convient à un nouveau grand-père) mon retour de Montréal, une variation sur «La Joconde» de Vinci.
Pour la première fois, celle-ci est présentée en pied et l'on peut voir à quel point sa grossesse est avancée.
Elle tient un vélo qui n'est sans doute pas pour elle étant donné son état et son vêtement (remarquez, si vous le pouvez, ses chaussures: est-elle vraiment pieds nus?)
Le vélo est peut-être pour mon petit-fils Mattéo qui est né il y a deux semaines, que je viens de visiter chez lui avec ma femme (j'arrive presque à l'instant) et dont je m'ennuie déjà.
Mais la Joconde peut garder le vélo qu'elle tient car il ne conviendra pas: les vélos auront changé plusieurs fois de forme avant que Mattéo puisse en monter un.
Voici la légende que les auteurs de ce nouveau tableau de l'évolution ont donné à celui-ci:
L'évolution ne vous a pas permis de vous dresser sur deux jambes pour que vous obéissiez aux injonctions d'un curé ou d'un imam (voire d'un rabbin ou d'un pasteur, ajouterais-je) et que vous vous mettiez à genoux ou pour que vous vous prosterniez en plaçant votre front en contact avec la poussière de la terre pour prier un Dieu qui n'existe pas. Levez-vous et marchez!
Dans la perspective qui est la mienne, le livre que vous voyez ci-dessus est une représentation des livres qui prétendent être la parole de Dieu.
«Blah-blah-blah», répètent-ils (et le fait que ce «blah» soit la graphie anglaise du français «bla» rend la chose encore plus significative, les vaines paroles s'appuyant sur la Bible, par exemple, étant de nos jours majoritairement prononcées en anglais. Peut-être en est-il de même des vaines paroles s'inspirant du Coran).
Il est sacrilège de placer des paroles comme celles-ci dans la bouche de Dieu, lui qui reste muet.
Et laisse (s'il existe) les humains trouver le salut de l'humanité.
Peut-être devrait-il (s'il existe) trouver d'autres êtres que les humains pour trouver ce salut. Cela serait moins problématique.