Dans le calendrier révolutionnaire français, c'est aujourd'hui le jour du hêtre (voyez le billet précédent).
Je vais donc vous présenter les quelques vers où apparaît le hêtre le plus célèbre de la littérature, celui de la première bucolique de Virgile dont vous voyez le visage tel que l'a imaginé Bouguereau (il l'a représenté dans l'Enfer en compagnie de Dante et il se bouche le nez tellement l'odeur est effroyable: c'est presque la Terre couverte d'usines que l'enfer de Dante).
Voici donc les 5 premiers vers de la première bucolique (intitulée «Tityre») et leur traduction en alexandrins blancs français par Paul Valéry (qui a traduit tout le livre des Bucoliques en alexandrins blancs français):
Tityre, tu patulæ recubans sub tegmine fagi
siluestrem tenui Musam meditaris auena;
nos patriæ finis et dulcia linquimus arua.
nos patriam fugimus; tu, Tityre, lentus in umbra,
formosam resonare doces Amaryllida siluas.
Ô Tityre, tandis qu'à l'aise sous le hêtre,
Tu cherches sur ta flûte un petit air champêtre,
Nous, nous abandonnons le doux terroir natal;
Nous fuyons la patrie, et toi, tranquille à l'ombre,
Tu fais chanter au bois le nom d'Amaryllis.
Ce dernier vers peut aussi être traduit ainsi (et je préfère cette traduction dont je ne sais plus l'auteur) :
Tu fais redire au bois qu'Amaryllis est belle.
Je vais donc vous présenter les quelques vers où apparaît le hêtre le plus célèbre de la littérature, celui de la première bucolique de Virgile dont vous voyez le visage tel que l'a imaginé Bouguereau (il l'a représenté dans l'Enfer en compagnie de Dante et il se bouche le nez tellement l'odeur est effroyable: c'est presque la Terre couverte d'usines que l'enfer de Dante).
Voici donc les 5 premiers vers de la première bucolique (intitulée «Tityre») et leur traduction en alexandrins blancs français par Paul Valéry (qui a traduit tout le livre des Bucoliques en alexandrins blancs français):
Tityre, tu patulæ recubans sub tegmine fagi
siluestrem tenui Musam meditaris auena;
nos patriæ finis et dulcia linquimus arua.
nos patriam fugimus; tu, Tityre, lentus in umbra,
formosam resonare doces Amaryllida siluas.
Ô Tityre, tandis qu'à l'aise sous le hêtre,
Tu cherches sur ta flûte un petit air champêtre,
Nous, nous abandonnons le doux terroir natal;
Nous fuyons la patrie, et toi, tranquille à l'ombre,
Tu fais chanter au bois le nom d'Amaryllis.
Ce dernier vers peut aussi être traduit ainsi (et je préfère cette traduction dont je ne sais plus l'auteur) :
Tu fais redire au bois qu'Amaryllis est belle.
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