vendredi 8 avril 2011

Toujours étranger

On pourrait intituler cette photo «Réverbères avec Acropole».
Nous sommes à Athènes comme vous le voyez peut-être.
Quand on photographie un lieu ou un bâtiment célèbre, on cherche toujours, évidemment, à l'isoler de ce qui n'est pas lui, du moins de ce qu'on considère ne pas être lui.
Ainsi, il apparaît toujours comme beau ou émouvant.
Mais alors il n'est pas vrai.
Et il est impossible à jamais de le voir comme il a été jadis au moment de sa splendeur, ou du moins de ce que nous considérons comme tel.
Il a toujours été étroitement entouré par ce qui n'est pas lui, et nos yeux qui l'isolent ne le rendent pas à lui-même.

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