dimanche 6 juillet 2025

Température du jour à Arvida (6 juillet 2025)


 

Les outrages de la science aux croyances de l’humanité

Au fil du temps, l'humanité a dû souffrir de la part de la science deux grands outrages à son naïf amour-propre.
Le premier, c'est lorsqu'elle a appris que notre Terre n'était pas le centre de l'univers, mais seulement un minuscule fragment d'un système cosmique d'une immensité à peine imaginable.
Le second, c'est lorsque la recherche biologique a privé l'homme de son privilège particulier d'avoir été créé spécifiquement et l'a relégué au rang de descendant du monde animal, impliquant en lui une nature animale indéracinable, ce qui a suscité la plus violente opposition contemporaine.
Mais le désir de grandeur de l'homme subit aujourd'hui le troisième et le plus cruel coup porté par la recherche psychologique actuelle, qui s'efforce de prouver à l'ego de chacun qu'il n'est même pas maître chez lui, mais qu'il doit se contenter des plus infimes informations sur ce qui se passe inconsciemment dans son esprit.
Nous, psychanalystes, n'avons été ni les premiers ni les seuls à proposer à l'humanité de se tourner vers l'intérieur ; mais il semble que notre devoir soit de la défendre avec la plus grande insistance et de l'appuyer par des preuves empiriques qui touchent chacun de près.

Sigmund Freud, 
Leçons d'introduction à la psychanalyse

samedi 5 juillet 2025

Température du jour à Arvida (5 juillet 2025)


 

Qui sont les démons de la Terre ?

Et alors, qui sont les démons de la Terre ?

Le visage d’un de nos frères d’il y a 17 000 ans

Un visage d’un de nos ancêtres dessiné sur la paroi de la Grotte de Bernifal en France qui nous regarde encore depuis plus de 15 000 ans avant notre ère (17 000 ans alors).

Nombre d'arbres par kilomètre carré en Europe

Nombre d'arbres par kilomètre carré en Europe

Bikini ?

Le 7 juillet 1946, le monde découvrait le bikini moderne à la Piscine Molitor à Paris. Conçu par Louis Réard, ce bikini fit tant de bruit à l'époque que Réard dut engager Micheline Bernardini, une danseuse nue, pour le porter. Le maillot de bain fut baptisé d'après l'atoll de Bikini, où les essais nucléaires venaient de commencer, reflétant son impact explosif sur la mode.
La création de Réard, composée de seulement 76 cm² de tissu, bouscula les codes de pudeur de l'époque. Malgré les interdictions initiales et les critiques de plusieurs pays, dont le Vatican, qui le qualifiaient de péché, le bikini devint finalement une icône de liberté et d'audace, remodelant à jamais le maillot de bain. Autrefois controversé, ce deux-pièces allait devenir un incontournable de la mode balnéaire.
Je parie que le Vatican trouverait ce « bikini » très convenable maintenant.
Cette église qui se prend pour Dieu et se mêle de tout devrait cesser de déconsidérer son Dieu en exprimant son opinion sur ce qui ne la regarde pas, et surtout en en changeant incessamment.
Quelss tupides prélats la dirigent !

vendredi 4 juillet 2025

Température du jour à Arvida (4 juillet 2025)


 

Le drapeau des USA de Trump

Le drapeuu de ce que Trump a fait des USA !

Rivage fragile

C’est aux Îles-de-la-Madeleine, un rivage fragile et qui s’écroulera bientôt, hélas !

Plafond de la chapelle du Chardon

Plafond de la chapelle du Chardon de la cathédrale St. Giles,  à Édimbourg,  en Écosse.

John Knox, l´imblairable réformateur calviniste, a dû être si enragé de ne pas pouvoir détruire cette beauté, qu´il a presque vidé le reste de la cathédrale de toutes ses beautés médiévales !

jeudi 3 juillet 2025

Température du jour à Arvida (3 juillet 2025)


 

Auschwitz II

Même idéologie qu’Auschwitz !

Une forme de tristesse à voir le monde tel qu’il est vraiment

Et plus on devient vieux plus on est susceptible d’éprouver ce sentiment, à moins d’être complètement inconscient !

La Sixtine de l’Impressionisme

Magnifique musée près de la place de la Concorde où l’on est comme immergés dans les nymphéas de Monet.

« Offerts par le peintre Claude Monet à la France le lendemain même de l'armistice du 11 novembre 1918 comme symbole de la paix, les Nymphéas sont installés selon ses plans au musée de l'Orangerie en 1927, quelques mois après sa mort. Cet ensemble unique, véritable "Sixtine de l’impressionnisme", selon l’expression d’André Masson en 1952, offre un témoignage de l’œuvre du dernier Monet conçu comme un véritable environnement et vient couronner le cycle des Nymphéas débuté près d’une trentaine d’années auparavant. L’ensemble est l’une des plus vastes réalisations monumentales de la peinture de la première moitié du XXe siècle. »

mercredi 2 juillet 2025

Température du jour à Arvida (2 juillet 2025)


 

Une chauve-souris blanche

Les chauves-souris, c’est plutôt sympa quand c’est blanc, non ?
(Mais je crains d’être raciste, en parlant ainsi).

Le paradis ?

Un océan de verts, sans aucun humain !
Le paradis ?

Dévouement pour un grand ami souffrant

J'ai vécu avec lui pendant 19 ans. Mon chien (Schoep), mon ami, mon compagnon de vie.
Il était vieux, il souffrait, l'arthrite le faisait souffrir… mais il était toujours là, avec moi.
L'eau était la seule chose qui le soulageait. Alors, chaque jour, je le portais jusqu'au lac. Je restais là, immobile, juste pour qu'il puisse dormir sans douleur. Je ne pouvais pas le guérir… mais je pouvais lui offrir ceci : ma présence, ma tendresse, mon amour. Jusqu'au bout. Parce que quand on aime vraiment, on reste. Même en silence, même dans la douleur.
John

dimanche 29 juin 2025

Température du jour à Arvida (29 juin 2025)


 

Mobilier caniculaire

Mobilier assez représentatif des nécessités des temps caniculaires actuels !

Une immense tristesse

« L'année dernière, à 90 ans, j'ai vécu une expérience qui a changé ma vie. Je suis allée dans l'espace, après avoir incarné pendant des décennies un personnage emblématique de science-fiction explorant l'univers. Je pensais ressentir une connexion profonde avec l'immensité qui nous entoure, un profond besoin d'exploration sans fin.
J'avais totalement tort. Le sentiment le plus fort, qui dominait de loin tout le reste, était le chagrin le plus profond que j'aie jamais ressenti.
J'ai compris, de la manière la plus claire possible, que nous vivions dans une minuscule oasis de vie, entourée d'une immensité de mort. Je ne voyais pas d'infinies possibilités de mondes à explorer, d'aventures à vivre, ni de créatures vivantes avec lesquelles communiquer. J'ai vu l'obscurité la plus profonde que j'aurais pu imaginer, contrastant si fortement avec la chaleur accueillante de notre planète nourricière.
Ce fut un réveil d'une puissance immense pour moi. Il m'a emplie de tristesse. J'ai réalisé que nous avions passé des décennies, voire des siècles, à être obsédés par le regard au loin, par celui qui nous porte vers l'extérieur. J'ai contribué à populariser l'idée que l'espace était l'ultime frontière. Mais j'ai dû aller dans l'espace pour comprendre que la Terre est et restera notre seul foyer. Et que nous la ravageons sans relâche, la rendant inhabitable. »

William Shatner, acteur

vendredi 27 juin 2025

jeudi 26 juin 2025

Température du jour à Arvida (26 juin 2025)


 

Un prince français roi d’Angleterre

La statue équestre de Richard Cœur de Lion 
devant le palais de Westminster

Le saviez-vous ? Richard Ier, plus connu sous le nom de Richard Cœur de Lion, l'un des rois les plus légendaires d'Angleterre, ne parlait pas anglais. 
Bien qu'il soit né en Angleterre et y ait passé ses huit premières années d'enfance, il a vécu la majeure partie de sa vie en France et parlait français et occitan, une langue romane parlée dans le sud de la France et dans certaines régions d'Espagne et d'Italie. 
Richard a passé les dix dernières années de sa vie comme roi d'Angleterre, mais n'a jamais appris l'anglais. Il est décédé à l'âge de 41 ans.

P.S. J’ajouterais que le roi George 1er, au début du 18è siècle, ne parlait pas non plus anglais : pendant son règne les réunions du conseil des ministres se déroulaient en français, la seule langue que le roi et ses ministres avaient en commun, car le roi parlait allemand en plus du français et aucun ministre britannique ne parlait allemand mais tous parlaient français.

Le livre « Qui est Dieu ? »

Dans son livre « Qui est Dieu ?», Jean Soler démonte six idées reçues.

Première idée reçue : la Bible est plus ancienne que les textes fondateurs antiques. Faux : les philosophes ne s’inspirent pas de l’Ancien Testament, car « la Bible est contemporaine, pour l’essentiel, de l’enseignement de Socrate et des œuvres de Platon. Remaniée et complétée ultérieurement, elle est même, en grande partie, une œuvre de l’époque hellénistique. »

Deuxième idée reçue : la Bible a fait prendre conscience à l’humanité du Dieu unique. Faux : ce livre enseigne le polythéisme et le dieu juif est l’un des dieux du panthéon, un dieu national qui annonce qu’il ne sera fidèle à son peuple que si son peuple lui est fidèle. La religion juive n’est pas monothéiste, mais monolatrique : elle enseigne la préférence pour un dieu parmi d’autres. Le monothéisme juif est une construction qui date du Ve siècle avant J.-C.

Troisième idée reçue : la Bible a donné le premier exemple de morale universelle. Faux : ses prescriptions ne concernent pas l’universel et l’humanité, mais la tribu, le local, dont l’existence, la pérennité et la cohésion doivent être assurées. L’amour du prochain ne concerne que ses semblables, les Hébreux, pour autrui, la mort est même Recommandé.

Quatrième idée reçue : les prophètes ont promu la forme spiritualisée du culte hébreu. Faux : pour les hommes de la Bible, il n’y a pas de vie après la mort. L’idée de résurrection est empruntée aux Perses et apparaît au IIe siècle av. J.-C. Celle de l’immortalité de l’âme, absente de la Bible hébraïque, est empruntée aux Grecs.

Cinquième idée reçue : le Cantique des Cantiques célèbre l’amour mutuel de Dieu et du peuple juif. Faux : ce texte est simplement un poème d’amour. S’il était allégorique, ce serait le seul livre cryptique de la Bible.

Sixième idée reçue : Dieu a confié aux Juifs une mission au service de l’humanité. Faux : Dieu a célébré la pureté de ce peuple et a interdit les mélanges, d’où les interdits alimentaires, les lois et les règles, l’interdiction des mélanges de sang, donc des mariages mixtes. Ce dieu voulait la ségrégation, il a interdit la possibilité de conversion, l’idée de traité avec des nations étrangères, et il ne vise rien d’autre que la constitution de l’identité. d'un peuple. Ce dieu est ethnique, national, identitaire.

mercredi 25 juin 2025

Température du jour à Arvida (25 juin 2025)


La Boîte noire de la Terre

L'Australie développe actuellement la « Boîte noire de la Terre », une structure extrêmement résistante située en Tasmanie, dont la mission est d'enregistrer les données relatives au changement climatique, aux crises mondiales et aux actions humaines susceptibles de provoquer l'effondrement de la civilisation.
Inspirée des boîtes noires utilisées dans les avions, cette installation stockera des informations telles que les concentrations de CO₂, les variations de température, les actualités, les discours et les publications, afin de nous permettre, à l'avenir, de comprendre comment et pourquoi le monde est entré en crise, si jamais celle-ci se produisait. Il s'agit d'un véritable projet, à vocation scientifique et documentaire, et non d'un simple symbole.

L’exercice prolonge-t-il la vie ?


 

Amenhotep IV

Une sculpture d’Amenhotep IV avant qu’il se transforme en Akhénaton et introduise dans notre psuvre monde le poison mortel du monothéisme.

Les Arènes d’Arles

Les Arènes d'Arles, ou amphithéâtre romain d'Arles, sont un édifice romain historique situé dans la ville d'Arles, en France.

Construit entre 90 et 100 après J.-C., il s'agit du plus grand amphithéâtre romain de Gaule, ainsi que de l'un des monuments romains les mieux conservés de Provence. Il est souvent considéré comme l'une des plus anciennes arènes du monde.

Les arènes d'Arles sont situées le long du Rond-Pont des Arènes, juste au nord du théâtre romain, et possèdent deux ordres d'arches (environ 60), soutenus par des colonnes doriques et corinthiennes.

Utilisées pour les corridas et autres spectacles, elles peuvent actuellement accueillir 12 000 spectateurs, contre environ 20 000 à l'époque romaine.

Dans l´Antiquité, elles jouaient le même rôle que le Colisée à Rome mais comme il n’y avait à Arles  ni papes, ni cardinaux pour s’emparer de ses pierres et de ses marbrespour se construire des palais, des arcs, des tombeaux et des basiliques, elles sontmieux conserver que le Colisée.

La religion chrétienne, comme toutes les religions, est la destructrice des plus beaux monuments de la civilisation !


mardi 24 juin 2025

Température du nour à Arvida (24 juin 2025)


 

Philosophie tirée de deux pinces à linge

Mon père m'a tendu deux pinces à linge. « Voici, dit-il, l'histoire de tout. »
Dans une main : une pince à linge des années 1960. En bois dur, massif et dense – probablement de l'érable ou du hêtre – chaud au toucher, poli par le temps et l'usage. Elle fonctionne toujours parfaitement, une soixantaine d'années plus tard.
Dans l'autre : une pince à linge de 2025. Un bois plus clair, plus pâle, peut-être du pin ou du peuplier. Elle est cassante. Le ressort est plus fin, moins stable. Elle était commercialisée en ligne comme « ultra-résistante ». Mon père a haussé un sourcil.
À première vue, ce ne sont que deux pinces à linge. Mais en réalité, c'est l'instantané de toute une philosophie économique : le passage de la durabilité au jetable. De la gestion responsable à la consommation. De l'artisanat à la réduction des coûts.
C'est l'obsolescence programmée en action.
On ne pense pas souvent à la façon dont les produits sont intentionnellement conçus pour échouer. Qu'une entreprise choisisse des matériaux non pas pour leur longévité, mais pour leur péremption. Pourquoi ? Parce qu'un produit qui dure est un produit qui n'a pas besoin d'être racheté. Et s'il n'a pas besoin d'être racheté, il ne génère pas de profit continu.
Ainsi, pour que le commerce continue de tourner, les produits doivent casser. Lentement, subtilement – ​​un fil effiloché ici, une charnière fissurée là. Juste assez pour nous renvoyer en magasin. Encore et encore. Non pas parce que nous en voulons plus, mais parce que ce que nous avions n'était pas fait pour durer.
Cela peut sembler une stratégie commerciale astucieuse, mais les coûts sont omniprésents.
Nous le constatons dans nos décharges, débordant des restes des achats de la veille. Nous le ressentons dans nos portefeuilles, dépensant davantage au fil du temps pour remplacer ce qui ne devrait pas l'être. Et peut-être de manière plus invisible, nous le ressentons dans notre esprit – nous nous habituons à l'idée que rien n'est fait pour durer, pas même les choses que nous avons chéries.
Et si cette philosophie ne s'appliquait pas seulement aux objets ? Et si elle nous conditionnait à considérer les relations, les foyers, les communautés – et même la Terre – comme des choses temporaires, jetables et facilement remplaçables ?
Et si le tissu même de notre culture avait été refait à l'image de la pince à linge cassée ?
Car ne vous y trompez pas : ce modèle est intenable. Une planète ne peut supporter le gaspillage infini d'une espèce qui s'obstine à tout construire pour un échec planifié. Les ressources sont limitées. Les décharges sont limitées. Le temps est limité.
Et pourtant, la bonne nouvelle, c'est que cette pince à linge des années 1960 nous rappelle qu'une autre voie est possible. Que nous avons autrefois fabriqué les choses pour durer – et que nous pouvons à nouveau le faire. Que la qualité, l'intention et le respect des matériaux sont importants. Que nous pouvons concevoir pour réparer plutôt que pour remplacer. Pour la continuité plutôt que pour l'effondrement.
L'histoire que je tiens dans ma main ne se résume pas à du linge. Elle parle des choix que nous faisons – et du monde qu'ils créent.

Fête électrisante

La Tour de l’Assemblée nationale électrisée lors des festivités de la fête nationale à Québec.
 

C'est une toile de Michael Leonard datant de 1969 et intitulée « Thésée et le Minotaure ».
Alors qu'habituellement les œuvres représentant ces deux protagonistes les montrent se combattant, cette toile les montre comme des copains, si je puis dire.
Disons des boxeurs avant un combat loyal.
Peut-être se ressemblaient-ils, en effet, ces deux protagonistes, et peut-être auraient-ils pu s'entendre !
Et profiter de la situation ...
Dans la légende, le Minotaure était ce qu'on pourrait appeler le méchant et Thésée le bon, mais Thésée, les autres légendes le concernant en font foi, n'était pas un « bon », même si les Athéniens le considéraient comme un héros : il a, en effet, abandonné Ariane, celle qui, avec le fil qui porte son nom, l'avait aidé à se retrouver dans le labyrinthe où était enfermé le Minotaure ; il a causé la mort de son père, Égée, par sa négligence ; et il a voué, par jalousie, son fils Hippolyte à la mort.
Bref, rien de sympathique, chez lui.
Si on ajoute que le couple qu'il forme avec le Minotaure est sans doute à l'origine mythique de la corrida, dont notre guide Francesca, à Ronda, comparaît la pratique à celle qui a cours dans les abattoirs, on pourrait dire qu'il est absolument antipathique.
Contrairement à l'image que la toile de Leonard donne de lui et de son copain.

lundi 23 juin 2025

Température du jour à Arvida (23 juin 2025)


 

Fantôme

Une sculpture représentant un fantôme sur une terrasse du château de Vezio surplombant le lac de Côme dans le nord de l’Italie.
Comme tous les autres êtres chimériques ( dieu ou dieux, saints, diables, élus, damnés, etc.), les fantômes n’existent que comme sculptures, personnages de romans ou de récits ou de tableaux ou de films ou de bandes dessinées.