mercredi 30 avril 2025

Température du jour à Arvida (30 avril 2025)


 

Vive le schisme !

L’étonnante cathédrale luthérienne de Reykjavik.
Ah ! que la Réforme, initiée d’abord par Luther à la Renaissance, a libéré le christianisme en sabotant le pouvoir impérial des papes.
D’autres schismes sont à espérer pour le réduire encore en dressant les factions les unes contre les aures
En tous cas on en voit ici une retombée architecturale grandiose.

Un État contre son peuple comme il l’a toujours été !

Où l’on va peut-être apprendre en quel mépris on doit tenir ceux qui, à un moment ou l’autre de leur vie, ont appuyé ce pays qui a fait et fait encore descendre l’enfer sur la Terre et dont l’idéologie a essaimé dans d’autres pays où cet enfer règne encore aussi !

mardi 29 avril 2025

dimanche 27 avril 2025

Température du jour à Arvida (27:avril 2025)


 

Un autre salaud canonisé par l’Église romaine

C’est ce cardinal, canonisé par le pape Pie XI dans les années 1920-1930, qui, en plus d’avoir prononcé les stupides paroles qui apparaissent en regard de son portrait, a été le principal auteur de la condamnation au bûcher de Giordano Bruno et de son inique exécution.
Et c’est un saint de l’Église catholique : à partir de lui, jugez ce que sont les autres saints de l’Église catholique.
Suprême honte, un village québécois porte son nom!

La championne des personnes brúlées vives, la sale Habsbourg catholique

Mary Ière était-elle vraiment si mauvaise ?
Certains historiens modernes affirment qu'elle a été traitée injustement.
En matière d'exécutions, ce serait son père Henri VIII, disent-ils, qui a enregistré le plus grand nombre de victimes.
Mais lorsqu'il s'agit de brûlés vifs… Mary remporte la couronne des Tudor.
Voici le bilan brutal :
Mary Ière (règne 5 ans) :
~300 brûlés vifs, soit environ 60 par an

Henri VIII (règne 38 ans) :
~81 brûlés vifs, soit environ 2 par an

Henri VII (règne 24 ans) :
~10 brûlés vifs, soit environ un tous les 2,5 ans

Élisabeth Ière (règne 45 ans) :
~5 brûlés vifs, soit environ un tous les 9 ans

Mary Ière n'a pas mérité le surnom de Bloody Mary pour rien…

Louis Braille

Louis Braille a perdu la vue à seulement trois ans, mais sa détermination allait marquer l'histoire. 
À 20 ans, il a introduit un système à six points qui permettait aux aveugles de lire et d'écrire facilement. 
Son invention, inspirée de l'écriture nocturne militaire, a surmonté les résistances et a transformé l'éducation à jamais. Près de 200 ans plus tard, le système Braille est toujours utilisé dans le monde entier.

La trumpisation bimillénaire de l’Église romaine

« Peut-être qu’à force de parcourir trop de couloirs, l’Église a perdu son chemin. »
Isabelle Picard, La Presse+

Pas de « peut-être », l’Église romaine est l’éclatante illustration d’une trumpisation bimillénaire et, je dirais, éternelle.
Si l’enfer existe, chacun de ses prélats. y est triomphalement accueilli dès son intronisation sinon dès son décès.
Selon Dante, l’âme des papes, dès leur élection, est précipitée immédiatement en enfer et remplacée par un démon délégué par Satan.
Selon moi, ce ne sont pas seulement les papes qui « bénéficient » du processus mais tous les prélats de cette Église esclave du Mal.

Voici le texte d’Isabelle Picard

TERRAINS
Le pape, l’Église et nous

Près d’une semaine après la mort du pape François, notre collaboratrice revient sur  sa visite au Canada en 2022 et ses implications pour les Premières Nations.
ISABELLE PICARD
ETHNOLOGUE, COLLABORATION SPÉCIALE
Avant de commencer cette chronique, il m’apparaît important de définir qui est ce « nous » dont je parle, ce « nous » que j’hésite souvent à embrasser, ce « nous » fragilisé dans son identité, dans sa communauté, jusque dans sa moelle osseuse. Un « nous » qui nous place trop souvent dans une parenthèse, sur le bas-côté, ce « nous » qui est en fait « l’Autre ».
Ce « nous », ici, concerne un groupe, les Premiers Peuples, duquel font partie une multitude d’individus avec des identités et des croyances distinctes. Je n’ai nullement la prétention de parler pour tous.
C’est complexe, les notions d’identité.
Quoi qu’il en soit, le pape est mort. Ce pape-là. Celui qui est venu au Canada en juillet 2022, qui a passé trois jours à Québec pour rencontrer les survivants des pensionnats pour Autochtones. Celui de qui on attendait beaucoup. Celui qui ne semblait pas mesurer l’ampleur de ce qui s’est passé du milieu du XIXe siècle jusqu’à la fin du XXe siècle.
Je parle des 150 000 pensionnaires autochtones qui, dès l’âge de 5, 6 ou 7 ans, ont été arrachés à leur famille partout au Canada pour être placés dans des pensionnats financés par l’État fédéral et gérés par des institutions religieuses.
Je parle des enfants qu’on a obligés à devenir quelqu’un d’autre. Ceux dont on voulait taire la langue, qu’on ne voulait plus libres, ceux qui n’avaient pas la bonne religion, pas les bonnes manières. Ceux qu’on voulait « amener au rang de civilisés ».
« Je veux me débarrasser du problème indien… Notre objectif est de continuer jusqu’à ce qu’il n’y ait plus un seul Indien au Canada qui n’ait pas été absorbé dans la société… »
Ce ne sont évidemment pas mes paroles, mais celles de Duncan Campbell Scott, l’un des principaux architectes du système de pensionnats pour Autochtones, surintendant des Affaires indiennes.
L’objectif était clair. Une alliance avec l’Église (60 % des pensionnats pour Autochtones étaient gérés par l’Église catholique) était avantageuse pour le gouvernement fédéral. Les religieuses et les frères ne coûtaient pas cher à l’État. Une solution au rabais. En plus, il est plus moralement acceptable d’arracher des enfants à leur famille quand c’est fait par des religieux, non ?
Après tout, « toutes les véritables civilisations doivent être fondées sur le droit moral que seule la religion chrétienne peut offrir ». Cette prétention-là provient d’un mémoire de la Convention des directeurs catholiques de 1924. Le droit moral…
On connaît les conséquences des pensionnats pour Autochtones. Je n’ai plus envie de m’y attarder. Pas parce qu’elles ne sont pas importantes, au contraire. Parce qu’elles sont lourdes pour ceux qui les portent encore.
En juillet 2022, donc, j’étais analyste à RDI pour la visite tant attendue du pape François. 
Une première journée… puis une deuxième. Les excuses franches ne viennent pas. À la fin de la troisième journée, au sortir des studios de Radio-Canada à Québec, je m’effondre. Je pleure. Je rage toute seule dans ma voiture. J’étais en colère.
Avait-il été mal préparé ? Pourquoi est-ce que je le voyais se contenter d’inviter les Autochtones « à emprunter le chemin de la réconciliation, à passer de l’échec à l’espérance » ? N’était-ce pas de remettre encore une fois le fardeau sur le dos des survivants ?
Le pape François a finalement reconnu les sévices sexuels et a demandé pardon. C’est déjà un pas, je l’admets. Ce n’était cependant pas des excuses officielles, claires, au nom de l’Église catholique aux survivants, ici sur notre territoire, devant eux tous.
Personnellement, c’est ce que j’attendais.
J’espérais tellement plus, en fait, de ce voyage.
Le pape s’est montré sensible, ouvert, certes. C’est assez normal comme posture venant d’un pape de l’Église catholique, non ?
J’ai en tête ma visite au Vatican lors d’un voyage à Rome dans ma jeune vingtaine. Je voulais voir la chapelle Sixtine, son plafond, l’œuvre de Michel-Ange. Pour y arriver, des centaines de mètres dans les corridors du Vatican, des présentoirs remplis d’objets précieux, de richesses. Et d’orgueil. Ce même orgueil que j’ai retrouvé au sortir de la chapelle quand un prêtre m’a assez violemment tassée du chemin pour laisser passer une Éminence qui avait, à mon humble avis, toute la place nécessaire pour se déplacer.
Cet orgueil qui retenait peut-être les mots dans la bouche du pape François, bâti depuis des siècles à coups de vérités et de visions uniques, sous le couvert de l’humilité.
Peut-être qu’à force de parcourir trop de couloirs, l’Église a perdu son chemin.

samedi 26 avril 2025

Température du jour à Arvida (26 avril 2025)


 

Le Mépris

C’est aindi que Poutine traite Trump, son larbin !
Le Mépris !

Reflet du mont Fuji

Le mont Fuji et son reflet sans les hordes touristiques qui profanent habituellement les lieux !

C’est effectivement un désastre !

 La  mère de Donald Trump, à ce que l’on dit, aurait dit de lui : «  Oui, c’est un idiot sans aucun sens commun ni aptitude sociale mais c’est mon fils. J’espère seulement qu’il n’ira pas en politique,  ce serait un désastre ! »

C’est effectivement un désastre !

C’est plus fort que moi

« Derrière le caractère visionnaire de son œuvre et l’étiquette de défenseur de la veuve et de l’orphelin, Émile Zola fascine tout autant qu’il déroute, selon Véronique Cnockaert. « Avant Freud, il avait pressenti que nous étions habités par quelqu’un d’autre que nous-mêmes, une bête humaine, ou le fameux “C’est plus fort que moi”. On ne dit pas assez à quel point Zola est un véritable précurseur de la psychanalyse. »

vendredi 25 avril 2025

Température du jour à Arvida (25 avril 2025)


 

Un beau bec bleu

C’est à cause de son bec bleu que je vous présente cette mésange huppée.
Le voici de plus près :
C’est un beau bec, avouez !

 

La licorne écossaise

L’Écosse a choisi un animal inexistant comme animal national, la licorne !
En principe, la licorne est censée porter chance.
Peut-être les Écossais pensent-ils que c’est une chance pour eux d’être soumis à l’Angleterre depuis tant de siècles !

Le monument aux trous du cul présidentiels

Avec Trump comme successeur, voilà le monument que mériteraient maintenant les présidents des USA, Trump les ayant tous transformés en trous du cul !
Et les successeurs éventuels de Trump ne mériteront pas mieux !
Mais les USA existeront-ils encore après Trump ? Voilà la question !

mercredi 23 avril 2025

Température du jour à Arvida (22 avril 2025)


 

L'histoire de cette pizza que j'ai dégustée à Naples

« En 1889, la reine Marguerite d'Italie se lassa de la cuisine française raffinée. Lors de sa visite à Naples, le chef local Raffaele Esposito prépara une spécialité unique : une pizza aux tomates, mozzarella et basilic, aux couleurs du drapeau italien.
Cette combinaison simple et élégante captivait à la fois le cœur de la reine et l'esprit d'unité de l'Italie. La pizza, connue sous le nom de Pizza Margherita, représentait bien plus qu'un simple plat : elle célébrait la culture italienne à une époque où la nation nouvellement unifiée cherchait son identité.
Si des pizzas aux garnitures similaires existaient avant cette célèbre rencontre, l'approbation de la reine Marguerite a contribué à élever ce plat humble au rang de légende. Aujourd'hui, la Pizza Margherita reste l'un des trésors culinaires les plus appréciés d'Italie, apprécié par des millions de personnes à travers le monde.
La pizzeria Brandi de Naples, où travaillait Esposito, est toujours en activité, perpétuant une tradition qui perdure depuis des générations de pizzaïolos et qui a préservé ce précieux patrimoine italien. »

 

Mauvais goût dictatorial à-travers les siècles

On dit que c’est une très rare photo de l’avion de Louis XIV !
Quel mauvais goût il avait ce roi !
On voit pourquoi quelqu’un avait eu la bonne idée de cacher l’appareil si longtemps.
On voit aussi pourquoi ce président étasunien qui se prend pour un autre partage ses goûts !
À eux deux ils sont la somme du mauvais goût occidental !

Nous sommes tous des animaux

Seuls les humains ne veulent pas voir la réalité !
 

lundi 21 avril 2025

Température du jour à Arvida (21 avril 2025)


 

L’œil de l’univers

C’est l’univers qui nous observe avec et œil qu’il a créé, et non un dieu ou un héros imaginé.
C’est l’univers et son regard m’est nullement bienveillant !
 

Pas de pas-d’ânes

Ces pas-d’ânes n’ont pas encore fleuris chez moi, en ce printemps si glacial, eux qui sortent si rapidement du sol, normalement.
C’est dire notre souffrance  !

dimanche 20 avril 2025

Température du jour à Arvida (20 avril 2015)



Le chocolat


 

La Vierge Louis Vuitton

Francesco De Molfetta, un artiste italien, a présenté une statue de la Vierge Marie vêtue d'un voile précieux signé « Louis Vuitton » et portant le fameux sigle « LV » doré.
S'il s'agit de signifier par là les cercles prestigieux et la classe sociale auxquels cette dame appartient aujourd'hui (et depuis quelques siècles) l'opération est pleinement réussie.
Déjà, au 18e siècle, un prédicateur soulignait qu'en plus d'être le fils de Dieu le Christ avait hérité d'une noblesse plus glorieuse encore du côté de sa mère puisque celle-ci appartenait à une famille royale sans pareille en tant que descendante des rois David et Salomon (ainsi que de quelques autres, moins avouables).
Peut-être, avec ce vêtement que lui fait porter Francesco De Molfetta et toutes les couronnes qu'on lui a mises sur la tête depuis tant de temps, devrait-on parler d'elle en l'appelant « Son Altesse Royale la Vierge Marie ».
D'ailleurs une membre éminente de la famille Tudor, la reine Élizabeth I, a tenté jadis de bénéficier d'une partie du prestige de l'Altesse Mère de Dieu en se faisant appeler « Virgin Queen » (« la Reine Vierge » ou « la Vierge Reine », les deux traductions sont possibles).

Le vrai visage des USA

Le vrai visage des USA !

Qui a vraiment envie d’être englouti par les États-Unis au moment où Donald Trump ne cesse d’exacerber les tensions qui déchirent la société américaine? Poser la question, c’est y répondre, en quelque sorte.

Le président américain a beau avoir jeté du lest dans ses références au Canada comme le 51e État depuis l’arrivée de Mark Carney comme premier ministre, il n’en demeure pas moins que sa menace d’annexion est bien réelle. La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a d'ailleurs réitéré cette semaine que les intentions de Trump envers le Canada n'avaient pas changé d'un iota.

Selon un sondage Angus Reid dévoilé en janvier, pas moins de 90% des Canadiens ne veulent rien savoir de cette idée.

Ce manque d’appétit a beau continuer d’étonner Trump, les raisons pour lesquelles le Canada ferait mieux de ne jamais devenir le 51e État américain sont nombreuses. En voici un éventail.

1) De graves inégalités et des problèmes de pauvreté
L’écart entre riches et pauvres est plus important aux États-Unis qu’au Canada. Près d’un Américain sur deux est pauvre ou à faible revenu.
Près d’un enfant sur cinq aux États-Unis est sous-alimenté.
Le coût de la vie y est plus élevé, tandis que le taux de pauvreté des retraités est bien plus haut aux États-Unis qu’au Canada.
En matière d’inégalité des revenus en 2018, selon le World Factbook de la CIA, le pays se classait au 40e rang mondial, à peu près au même niveau que la Jamaïque, le Pérou et le Cameroun.
Selon le coefficient de Gini, la principale unité de mesure internationale de l’inégalité, l’économie américaine est l’une des plus inégalitaires du monde développé.

2) Une espérance de vie plus basse
En 2025, l’espérance de vie à la naissance est plus basse aux États-Unis (79,5 ans) qu’au Canada (83,26 ans).
Les États-Unis ont un taux de mortalité infantile plus élevé qu’au Canada et que 25 autres pays riches.
Plus de 250 000 personnes meurent chaque année aux États-Unis en raison de problèmes de santé liés à la pauvreté.
Aux États-Unis, les soins de santé sont majoritairement privés, ce qui entraîne des coûts médicaux parmi les plus élevés au monde. L’absence de couverture universelle laisse une part importante de la population sans assurance-maladie adéquate.
Le système de santé du Canada garantit à tous l’accès aux services médicaux essentiels. En revanche, cela entraîne des délais d’attente plus longs pour certaines interventions.

3) Un système d’éducation en déroute
Les États-Unis traînent de la patte dans les résultats du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), mené auprès de jeunes de 15 ans dans 81 pays. Ils sont au 38e rang, alors que le Canada les devance au 12e rang.
Les États-Unis consacrent environ 54% de leurs dépenses publiques globales à leurs forces armées et seulement 6% à l’éducation.
Les coûts des études postsecondaires sont considérablement plus élevés aux États-Unis qu’au Canada.
Un sondage de la prestigieuse revue scientifique Nature révèle que trois chercheurs américains sur quatre envisagent de quitter le pays pour le Canada, l’Europe ou l’Australie, un exil causé par les coupes budgétaires massives, les licenciements en cascade et un climat politique hostile à la recherche.
Trump vient de signer le décret abolissant le département fédéral de l’Éducation. Or, l’une des menaces les plus directes pour l’avenir des États-Unis est le sous-financement de son système d’éducation.

4) Un président menteur, des concitoyens incultes
Trump est l’un des chefs d’État les plus menteurs de l’histoire de l’humanité. Selon le Washington Post, Trump a déjà dit plus de mensonges que tous les autres présidents américains réunis depuis George Washington.
Les Américains sont l'un des peuples développés les plus crédules et les plus mal informés de la planète. Un Américain sur quatre croit que le Soleil tourne autour de la Terre.

5) L’obsession des armes à feu et l’hécatombe qu’elle entraîne
Le culte des armes à feu aux États-Unis dépasse la simple stupidité, pour carrément atteindre la névrose obsessionnelle. Il s’agit de la population la plus armée de la planète. Avec seulement 4% de la population mondiale, le pays possède 46% des armes appartenant à des particuliers à travers le monde.
Le taux d’homicides par arme à feu y est le plus élevé des pays du G7. En 2022, il était de 6,3 pour 100 000 habitants, tandis qu’au Canada, il était de 0,57 pour 100 000 habitants, soit sept fois moins élevé.
Aux États-Unis, la réglementation fédérale sur les échelles et les escabeaux est plus détaillée que celle sur les armes à feu.
Quatre présidents américains ont été assassinés. Plus du tiers des présidents, soit 13, ont échappé à des tentatives d’assassinat.

6) Trop de prisonniers... et la peine de mort
L’Amérique, terre de la liberté, obtient la troublante distinction d’avoir le taux le plus élevé d’incarcérations. La population pénale américaine de 2,3 millions d’adultes est de loin la plus importante au monde, près du quart des prisonniers de la planète.
Le pays qui se donne comme modèle à la planète entière en ce qui concerne les droits de la personne est le seul État occidental développé à continuer d’appliquer la peine de mort. Amnistie internationale classe les États-Unis parmi les cinq pays qui exécutent le plus.
7) Une société anxieuse et toxicomane
Sur une période de 12 mois, 27% des adultes aux États-Unis connaissent une forme ou une autre de trouble psychique, soit plus de 43 millions d’Américains. Et ce chiffre ne cesse d’augmenter. Près de la moitié d’entre eux présentent également un trouble de toxicomanie.
La santé mentale des jeunes se détériore. Jusqu’à 20% des Américains de moins de 18 ans souffrent de troubles mentaux, comportementaux ou émotionnels, soit environ 15 millions de jeunes.
Vingt pour cent des adultes américains souffrent d’un trouble anxieux. La décision de Trump de mener une guerre tarifaire au reste de la planète n’améliore certainement pas la situation.

8) Un peuple moins heureux
Pour ce qui est de l’indice du bonheur en 2025 établi par World Happiness Report, les États-Unis sont au 24e rang, leur pire résultat depuis les débuts du classement en 2012. Le Canada est au 18e rang.
Si on calculait le bonheur des seuls Québécois, nous serions au 6e rang sur 147 États, selon l’économiste Pierre Fortin. Pourquoi les Québécois voudraient-ils se joindre aux États-Unis? Nous sommes déjà parmi les peuples les plus heureux de la planète!

Cherry Blossom

Voilà ce que j'aimerais que soit toujours la fête de Pâques !

De l’archevêque de Cadbury

N’oublions pas la véritable signification de Pâques nous adjure l’archevêque du diocèse de Cadbury !

Pas Pâques !

Ce que Pâques n’est pas !
Avec raison !
Comme tous les contes de fées bibliques ou évangéliques, cette « fête » n’a pas été imaginée pour nos climats !

samedi 19 avril 2025

Température du jour à Arvida (19 avril 2025)


 

Le renard du printemps

Le renard du printemps, un dessin de Maria Mélart, une artiste finlandaise.
 

Le ciel de lapis-lazzuli de Giotto à Padoue

En 1305, pour obtenir le bleu parfait, Giotto a fait un choix qui paraît fou aujourd'hui : utiliser un matériau plus cher que l'or lui-même.
Quand le maître a commencé à travailler dans la chapelle Scrovegni à Padoue, il ne s'est pas contenté des pigments ordinaires. Pour ce ciel étoilé qui laisse encore les visiteurs en haleine aujourd'hui, il a exigé le meilleur : du lapis-lazzuli.
Ce n'était pas qu'une couleur ordinaire. Ce pigment bleu était censé traverser la moitié du monde, importé d'Afghanistan, à une époque où chaque voyage était une entreprise titanic.
Réfléchissez une minute : plus précieux que l'or ! C'est comme aujourd'hui un artiste prétend utiliser de la poudre de diamant pour votre maison. Incroyable, non ?
Et pourtant, à plus de 700 ans d'écart, ce bleu continue de briller avec une profondeur qu'aucune autre couleur ne pourrait correspondre Peut-être que Giotto avait raison : pour créer une beauté éternelle, aucun matériel n'est trop précieux.

vendredi 18 avril 2025

Température du jour à Arvida (28:avril 2025)


 

Les Pisseurs

Les sculptures de la fontaine intitulée « Les Pisseurs », à Prague, une œuvre de David Cerny.
On aimerait que leur urine soit suffisamment forte pour nous débarrasser des fascistes étasuniens et canadiens, Trump (et sbires) et Poilièvre (et sbires).

Le bol Bakōhan


Au Japon, au XVe siècle, le précieux bol à thé en céladon chinois du shogun Ashikaga Yoshimasa se brisa. Lorsqu'il l'envoya en Chine pour réparation, il revint avec de simples agrafes métalliques le retenant, loin de la restauration raffinée à laquelle il aurait pu s'attendre.
Mais plutôt que de rejeter cette réparation « brutale », le bol – baptisé Bakōhan (« grande pince à sauterelle ») – fut célébré lors des cérémonies du thé pour son caractère unique. Les fissures causées par les agrafes étaient perçues comme enrichissant son histoire et sa beauté plutôt que de les diminuer.
Deux siècles plus tard, cette appréciation pour la céramique réparée évolua vers l'art du kintsugi, où des coutures dorées transformaient les poteries brisées en trésors encore plus précieux. Ce qui commença avec de simples agrafes métalliques ouvrit les yeux du Japon sur la beauté de l'imperfection.
Le bol Bakōhan demeure aujourd'hui un trésor national japonais, ses agrafes métalliques racontant encore comment les objets brisés peuvent devenir plus intéressants que les objets parfaits.