Dans cette toile de Christophe Leparoux intitulée « La Tentation », l'Ève du livre de la Genèse hébraïque attend Adam, avec à la main, le fruit de l'Arbre de la science du bien et du mal.
Peut-être, Ève ne l'a-t-elle pas encore croqué, elle non plus.
Le serpent pendu à l'arbre, à droite, attend encore, lui aussi.
Le paradis n'est pas encore perdu.
Mais les animaux qui entourent, sans crainte, Ève sont inquiets, car ce sont eux qui souffriront, encore plus que les humains, de l'expulsion du paradis : le zèbre, le chien, l'agneau, et peut-être le flamant rose au loin, à gauche.
Ève n'est pas encore retranché de la fraternité des animaux, ni Adam.
Tantôt, ils deviendront nos ancêtres : tout fuira autour d'eux.
Et le dieu jaloux d'Israël, parce qu'ils auront acquis, comme lui, la science du bien et du mal, les chassera hors du jardin d'Éden.
Peut-être, Ève ne l'a-t-elle pas encore croqué, elle non plus.
Le serpent pendu à l'arbre, à droite, attend encore, lui aussi.
Le paradis n'est pas encore perdu.
Mais les animaux qui entourent, sans crainte, Ève sont inquiets, car ce sont eux qui souffriront, encore plus que les humains, de l'expulsion du paradis : le zèbre, le chien, l'agneau, et peut-être le flamant rose au loin, à gauche.
Ève n'est pas encore retranché de la fraternité des animaux, ni Adam.
Tantôt, ils deviendront nos ancêtres : tout fuira autour d'eux.
Et le dieu jaloux d'Israël, parce qu'ils auront acquis, comme lui, la science du bien et du mal, les chassera hors du jardin d'Éden.
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