dimanche 15 novembre 2015

Padam padam padam

Puisque ces croyants meurtriers (et les croyants en général) haïssent la vie et la joie de vivre et la musique et tous les arts, puisqu'ils n'aiment que la prière et la mort, voici tout ce qu'ils haïssent, une chanson, « Padam padam padam », par Édith Piaf, pour les narguer  :




Cet air qui m'obsède jour et nuit
Cet air n'est pas né d'aujourd'hui
Il vient d'aussi loin que je viens
Traîné par cent mille musiciens
Un jour cet air me rendra folle
Cent fois j'ai voulu dire pourquoi
Mais il m'a coupé la parole
Il parle toujours avant moi
Et sa voix couvre ma voix

Padam ...padam ...padam ...
Il arrive en courant derrière moi
Padam ...padam ...padam ...
Il me fait le coup du souviens-toi
Padam ...padam ...padam ...
C'est un air qui me montre du doigt
Et je traîne après moi comme une drôle d'erreur
Cet air qui sait tout par cœur

Il dit : « Rappelle-toi tes amours
Rappelle-toi puisque c'est ton tour
Y a pas d'raison pour qu'tu n'pleures pas

Avec tes souvenirs sur les bras ... »
Et moi je revois ceux qui restent
Mes vingt ans font battre tambour
Je vois s'entrebattre des gestes
Toute la comédie des amours
Sur cet air qui va toujours

Padam ...padam ...padam...
Des « je t'aime » de quatorze-juillet
Padam ...padam ...padam ...
Des « toujours » qu'on achète au rabais
Padam ... padam ...padam ...
Des « veux-tu » en voilà  par paquets
Et tout ça pour tomber juste au coin d'la rue
Sur l'air qui m'a reconnue
...
Écoutez le chahut qu'il me fait
...
Comme si tout mon passé défilait
...
Faut garder du chagrin pour après
J'en ai tout un solfège sur cet air qui bat...
Qui bat comme un cœur de bois ...
 

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