jeudi 26 novembre 2015

Souvenirs anciens

Une photo ancienne qui fait surgir devant mes yeux un souvenir de ma lointaine enfance : ce que nous appelions une « pinte » de lait (mesure britannique) qu'on livrait chaque jour, en deux ou trois exemplaires, chez mes parents, dans un véhicule tiré par un cheval, rue St-Hilaire, aux trottoirs de bois et au pavé de gravier.
Nous, les enfants, préférions le lait homogénéisé au lait pasteurisé car il y avait de la crème qui s'amassait au sommet de la pinte de lait homogénéisé, que nous mettions avec délices sur notre dessert de confitures.
Le numéro de téléphone à quatre éléments (dont une lettre) me semble bien facile à composer (et à retenir surtout) si on le compare au numéro à 11 chiffres (voire à 12 si c'est un interurbain) que l'on doit retenir et composer aujourd'hui.
Quant au lait, il est à 0 ou 1 ou 2 pourcent de gras de nos jours : il n'y a plus de crème à savourer.
La vie est devenue ennuyeuse et/ou fastidieuse.
En ce qui concerne la forme de la « pinte », je me souviens davantage de celle qui apparaît à droite dans cette photo, en compagnie d'une « chopine » (à gauche) et d'un « demiard » (au centre) :

 À ce moment, le nombre  de caractères des numéros de téléphone était de 7 : LI 2-2272 chez mon grand-père paternel (« LI » pour « LIBERTÉ »).

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