Le fleuve Saint-Laurent complètement gelé devant Québec, c'est, selon moi, le symbole de l'hiver au Québec et sa « mise en abyme ».
Pourtant ces hommes qui le traversent dans une chaloupe font de cette traversée un sport qu'on pratique chaque année à l'époque du célèbre carnaval d'hiver.
Ce n'était pas un sport jadis, à l'époque de cette aquarelle de George St. Vincent Whitmore (1836), un ingénieur de la garnison d'occupation :
Si l'on voulait atteindre la rive sud du fleuve, à cette époque, la chaloupe était obligatoire (ou, parfois, quand la glace atteignait une épaisseur suffisante, la traversée se faisait sur des « ponts de glace » en voiture ou à pied).
Pas de plaisir sportif dès lors, la morne nécessité plutôt !
On voit, dans cette aquarelle, le « front de mer » de Québec comme il était à cette époque.
Comparez celui-ci au même « front de mer » dans la photo du haut.
À l'emplacement de la silhouette familière du Château Frontenac dans cette photo, il y a ce qu'on appelait le « château Saint-Louis » d'où avait été dirigée, depuis le 17e siècle, toute l'Amérique du nord (à la petite exception des treize colonies anglaises sur la façade atlantique).
Les Anglais avaient continué d'en diriger « l'Amérique du nord britannique » après la Conquête, après l'avoir rénové en style néo-palladien.
Voyez de plus près sa façade sur le fleuve :
Une autre vue de côté de la même façade :
Le balcon c'est la « promenade des gouverneurs » construite au-dessus du vide sur le Cap Diamant.
Voici la néo-palladienne façade principale :
Le bâtiment sera détruit par un incendie à l'époque de l'aquarelle.
Il n'en reste que des ruines soigneusement étudiées, sous la terrasse Dufferin, devant le Château Frontenac.
Pourtant ces hommes qui le traversent dans une chaloupe font de cette traversée un sport qu'on pratique chaque année à l'époque du célèbre carnaval d'hiver.
Ce n'était pas un sport jadis, à l'époque de cette aquarelle de George St. Vincent Whitmore (1836), un ingénieur de la garnison d'occupation :
Si l'on voulait atteindre la rive sud du fleuve, à cette époque, la chaloupe était obligatoire (ou, parfois, quand la glace atteignait une épaisseur suffisante, la traversée se faisait sur des « ponts de glace » en voiture ou à pied).
Pas de plaisir sportif dès lors, la morne nécessité plutôt !
On voit, dans cette aquarelle, le « front de mer » de Québec comme il était à cette époque.
Comparez celui-ci au même « front de mer » dans la photo du haut.
À l'emplacement de la silhouette familière du Château Frontenac dans cette photo, il y a ce qu'on appelait le « château Saint-Louis » d'où avait été dirigée, depuis le 17e siècle, toute l'Amérique du nord (à la petite exception des treize colonies anglaises sur la façade atlantique).
Les Anglais avaient continué d'en diriger « l'Amérique du nord britannique » après la Conquête, après l'avoir rénové en style néo-palladien.
Voyez de plus près sa façade sur le fleuve :
Une autre vue de côté de la même façade :
Le balcon c'est la « promenade des gouverneurs » construite au-dessus du vide sur le Cap Diamant.
Voici la néo-palladienne façade principale :
Le bâtiment sera détruit par un incendie à l'époque de l'aquarelle.
Il n'en reste que des ruines soigneusement étudiées, sous la terrasse Dufferin, devant le Château Frontenac.
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