mardi 20 février 2018
A quoi bon tout cela, et tous ces jeux,/ Pour nous, qui sommes adultes et éternellement seuls,/Et qui marchons sans jamais chercher aucun but ?
Pour mes visiteurs (et amis ?), en ce jour de mon anniversaire, cette ballade de Hugo von Hofmannsthal !
Et les enfants grandissent, le regard profond,
ne sachant rien, ils grandissent, et meurent,
Et tous les êtres vont leur chemin.
Et les fruits sucrés naissent des fruits amers,
Et tombent, la nuit venue, comme des oiseaux morts,
Et gisent là quelques jours et se décomposent.
Et le vent souffle sans trêve ni repos
Et nous percevons et prononçons tant de mots,
Et sentons le plaisir et la fatigue de nos corps.
Et des routes sillonnent les prés et il y a
Des villages emplis de flambeaux, d’arbres et d’étangs
Et d’autres, menaçants et desséchés, comme morts…
Pourquoi les a -t-on bâtis? Pourquoi sont -ils si nombreux et divers?
Pourquoi les rires alternent avec les larmes, et avec la pâleur livide?
A quoi bon tout cela, et tous ces jeux,
Pour nous, qui sommes adultes et éternellement seuls,
Et qui marchons sans jamais chercher aucun but ?
A quoi bon avoir vu tant de choses?
Et pourtant, quiconque prononce le mot « Soir », dit beaucoup,
Un mot d’où s’écoule tant de sens et tant de tristesse,
Comme un miel lourd coulant des alvéoles vides.
Ballade de la vie extérieure
Et les enfants grandissent, le regard profond,
ne sachant rien, ils grandissent, et meurent,
Et tous les êtres vont leur chemin.
Et les fruits sucrés naissent des fruits amers,
Et tombent, la nuit venue, comme des oiseaux morts,
Et gisent là quelques jours et se décomposent.
Et le vent souffle sans trêve ni repos
Et nous percevons et prononçons tant de mots,
Et sentons le plaisir et la fatigue de nos corps.
Et des routes sillonnent les prés et il y a
Des villages emplis de flambeaux, d’arbres et d’étangs
Et d’autres, menaçants et desséchés, comme morts…
Pourquoi les a -t-on bâtis? Pourquoi sont -ils si nombreux et divers?
Pourquoi les rires alternent avec les larmes, et avec la pâleur livide?
A quoi bon tout cela, et tous ces jeux,
Pour nous, qui sommes adultes et éternellement seuls,
Et qui marchons sans jamais chercher aucun but ?
A quoi bon avoir vu tant de choses?
Et pourtant, quiconque prononce le mot « Soir », dit beaucoup,
Un mot d’où s’écoule tant de sens et tant de tristesse,
Comme un miel lourd coulant des alvéoles vides.
lundi 19 février 2018
On ne protège que les riches
Ce n'est pas vraiment à la jeune fille à la perle de se protéger ainsi par un masque, elle, sur-protégée dans son riche musée, mais à ceux qui ne la connaissent pas et ne la connaîtront sans doute jamais !
dimanche 18 février 2018
Le haïku de la seule fleur
Crédit photo : Thoughtless Froth/Flickr
Le haïku de la seule fleur
dans toute la plaine
il ne reste qu'une fleur
nul ne l'a cueillie
samedi 17 février 2018
Échoue mieux
Traduction d'un poème de Samuel Beckett
JAMAIS ESSAYÉ
JAMAIS ÉCHOUÉ
PEU IMPORTE
ESSAIE ENCORE
ÉCHOUE ENCORE
ÉCHOUE MIEUX
Panneaux de toilettes
Intéressants panneaux de toilettes de je ne sais où (les auteurs de photos ne localisent pas suffisamment leurs photos, à mon avis, ni ceux qui en publient).
Mais il y a du sexisme dans l'un et l'autre : les hommes ne boivent pas de cocktails ? Les femmes ne boivent pas de bière ?
Peut-être ces panneaux datent-ils !
Mais il y a du sexisme dans l'un et l'autre : les hommes ne boivent pas de cocktails ? Les femmes ne boivent pas de bière ?
Peut-être ces panneaux datent-ils !
Barbes et chevelures œils de queue de paon
Quelles barbes et chevelures fascinantes chez ces guerriers sumériens, assyriens, mésopotamiennes ou perses (je n'ai pas les connaissances pour déterminer leur origine exacte) !
Des barbes et chevelures œils de queue de paon, si les couleurs avaient pu être reproduites dans la pierre.
Quelle luxuriance !
Des barbes et chevelures œils de queue de paon, si les couleurs avaient pu être reproduites dans la pierre.
Quelle luxuriance !
vendredi 16 février 2018
La limousine présidentielle des années cinquante
Cette voiture est la limousine présidentielle étasunienne des années cinquante.
C'est une Lincoln, par Ford.
Peut-être a-t-elle transporté Truman ou Eisenhower, voire Kennedy.
Au temps où les présidents des USA paraissaient polis et bien élevés (on peut douter qu'ils aient été réellement polis et bien élevés mais ils jouaient ce rôle, contrairement à ceux que l'on connaît à présent, où le naturel semble pouvoir sans obstacles sortir de son artificiel confinement).
En voici une photo où un quelconque président accompagne une « royauté » peut-être anglaise, si l'on en juge par le fanion :
La voici de face :
C'est une Lincoln, par Ford.
Peut-être a-t-elle transporté Truman ou Eisenhower, voire Kennedy.
Au temps où les présidents des USA paraissaient polis et bien élevés (on peut douter qu'ils aient été réellement polis et bien élevés mais ils jouaient ce rôle, contrairement à ceux que l'on connaît à présent, où le naturel semble pouvoir sans obstacles sortir de son artificiel confinement).
En voici une photo où un quelconque président accompagne une « royauté » peut-être anglaise, si l'on en juge par le fanion :
La voici de face :
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