jeudi 6 novembre 2014

Température du jour à Saguenay (6 novembre 2014)




Température du matin à Saguenay :              4 ° C
 Température du soir à Saguenay :                2 ° C


16 brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du chervis

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chervis


Chervis

8e jour avant les ides de novembre (jeudi, jour de Jupiter), année 2767 de la fondation de Rome, selon le calendrier romain



Julien II dit l'Apostat

Admirable empereur trop tôt assassiné,
selon moi par des Chrétiens.
  

Instruments de jardinage cinématographiques

Un film où on utiliserait des instruments de jardinage pour parler jardinage n'aurait aucune chance d'attirer des spectateurs et, par conséquent, aucune chance de rentabiliser les investissements nécessaires pour le  produire.
Des instruments de jardinage tachés de sang humain (voire divin) ont beaucoup plus de chance d'attirer un vaste public, surtout si on ne les voit pas trop mais, plutôt, les victimes ensanglantées et les cruels meurtriers échappant à toute justice.
Je crois que les réalisateurs seraient cependant mieux inspirés d'utiliser des armes à feu bien bruyantes.
Ils auraient ainsi des chances de faire des bénéfices partout dans le monde, pas seulement aux États-Unis.

La cathédrale de Sienne

C'est la nef de la cathédrale de Sienne vue à travers un quadrilobe (ou quatre-feuilles) qui, avec d'autres, orne l'arrière de cette nef.
On peut y apercevoir le pavement de marqueteries de marbre, la plupart du temps caché à la vue par des feuilles de masonite, du moins dans ses parties les plus fréquentées, excepté un mois par an, mi-septembre mi-octobre, pendant lequel nous avons eu la chance de visiter la cathédrale et d'admirer le pavement.
Voyez les piliers formés de bandes alternées de marbre blanc et noir, pour rappeler les armoiries de la ville de Sienne, transformant la cathédrale en une œuvre patriotique, si l'on peut parler ainsi à propos d'une œuvre du Moyen Âge :

Et voici une vue partielle du pavement de marbre (celui qui se trouve sous la coupole) :


Voici une vue rapprochée du pavement, la scène représentant  le roi David chantant un des psaumes dont on lui attribue (faussement) la composition (on ne prête qu'aux riches et aux rois) :


Et voici enfin une vue de la partie inférieure de la coupole, quand le pavement est recouvert (voyez les plaques grises au sol, là où se trouvent des visiteurs) : 


mercredi 5 novembre 2014

Température du jour à Saguenay (5 novembre 2014)




Température du matin à Saguenay :              4 ° C
 Température du soir à Saguenay :                3 ° C


15 brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du dindon

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dinde


Dindon



Les nones de novembre (mercredi, jour de Mercure), année 2767 de la fondation de Rome, selon le calendrier romain



Julien II dit l'Apostat

Admirable empereur trop tôt assassiné,
selon moi par des Chrétiens.
  

Thalie et la Comédie selon Boileau

C'est la belle tête de la muse Thalie dont on vend des petites reproductions dans la boutique du Metropolitan Museum (adresse : http://store.metmuseum.org/ ).
Au cas où vous ne le sauriez pas, c'est la muse de la Comédie (ou ici pour une définition plus générale).
Je profite de sa beauté pour vous faire lire les vers du chant III de l'« Art poétique » où Boileau fait l'histoire de la comédie depuis les Grecs jusqu'à son temps, en distribuant des blâmes, même à Molière, sur l'utilisation du burlesque.
Il va trop loin dans cette direction car il ne distingue pas entre le burlesque et le grossier, voire l'obscène (scatologie, etc.)
Il est sans doute aveuglé par cet arrivisme qui est commun dans la société française du 17e siècle (il se fait appeler Despréaux, sans doute à cause de la particule qui y est intégrée : il veut faire illusion de noblesse).
Mais ses vers sont si merveilleusement carrés (malherbiens, je veux dire) que je vous les présente tous : vous ferez vous-mêmes le tri entre ceux qui sont vrais et ceux qui sont veules et condescendants.
Les voici :

[ La Comédie ]

Des succès fortunés du spectacle tragique,
Dans Athènes naquit la Comédie antique.
Là le Grec, né moqueur, par mille jeux plaisants,
Distilla le venin de ses traits médisants.
Aux accès insolents d'une bouffonne joie
La sagesse, l'esprit, l'honneur furent en proie.
On vit par le public un poète avoué
S'enrichir aux dépens du mérite joué ;
Et Socrate par lui, dans un choeur de nuées,
D'un vil amas de peuple attirer les huées.
Enfin, de la licence on arrêta le cours :
Le magistrat des lois emprunta le secours,
Et, rendant par édit les poètes plus sages,
Défendit de marquer les noms et les visages.
Le théâtre perdit son antique fureur ;
la comédie apprit à rire sans aigreur,
Sans fiel et sans venin sut instruire et reprendre,
Et plut innocemment dans les vers de MÉNANDRE.
Chacun, peint avec art dans ce nouveau miroir,
S'y vit avec plaisir, ou crut ne s'y point voir :
L'avare, des premiers, rit du tableau fidèle
D'un avare souvent tracé sur son modèle ;
Et, mille fois, un fat finement exprimé
Méconnut le portrait sur lui-même formé.
Que la nature donc soit votre étude unique,
Auteurs qui prétendez aux honneurs du comique.
Quiconque voit bien l'homme et, d'un esprit profond,
De tant de coeurs cachés a pénétré le fond ;
Qui sait bien ce que c'est qu'un prodigue, un avare,
Un honnête homme, un fat, un jaloux, un bizarre,
Sur une scène heureuse il peut les étaler,
Et les faire à nos yeux vivre, agir et parler.
Présentez-en partout les images naïves ;
Que chacun y soit peint des couleurs les plus vives.
La nature, féconde en bizarres portraits,
Dans chaque âme est marquée à de différents traits ;
Un geste la découvre, un rien la fait paraître.
Mais tout esprit n'a pas des yeux pour la connaître.
Le temps, qui change tout, change aussi nos humeurs ;
Chaque âge a ses plaisirs, son esprit et ses moeurs.
Un jeune homme, toujours bouillant dans ses caprices,
Est prompt à recevoir l'impression des vices ;
Est vain dans ses discours, volage en ses désirs,
Rétif à la censure et fou dans les plaisirs.
L'âge viril, plus mûr, inspire un air plus sage,
Se pousse auprès des grands, s'intrigue, se ménage,
Contre les coups du sort songe à se maintenir,
Et loin dans le présent regarde l'avenir.
La vieillesse chagrine incessamment amasse ;
Garde, non pas pour soi, les trésors qu'elle entasse ;
Marche en tous ses desseins d'un pas lent et glacé ;
Toujours plaint le présent et vante le passé ;
Inhabile aux plaisirs, dont la jeunesse abuse,
Blâme en eux les douceurs que l'âge lui refuse.
Ne faites point parler vos acteurs au hasard,
Un vieillard en jeune homme, un jeune homme en vieillard.
Étudiez la cour et connaissez la ville :
L'une et l'autre est toujours en modèles fertile.
C'est par là que MOLIÈRE, illustrant ses écrits,
Peut-être de son art eût remporté le prix,
Si, moins ami du peuple, en ses doctes peintures,
Il n'eût point fait souvent grimacer ses figures,
Quitté, pour le bouffon, l'agréable et le fin,
Et sans honte à Térence allié Tabarin.
Dans ce sac ridicule où Scapin s'enveloppe,
Je ne reconnais plus l'auteur du Misanthrope.
Le comique, ennemi des soupirs et des pleurs,
N'admet point en ses vers de tragiques douleurs ;
Mais son emploi n'est pas d'aller, dans une place,
De mots sales et bas charmer la populace.
Il faut que ses acteurs badinent noblement ;
Que son noeud bien formé se dénoue aisément ;
Que l'action, marchant où la raison la guide,
Ne se perde jamais dans une scène vide ;
Que son style humble et doux se relève à propos ;
Que ses discours, partout fertiles en bons mots,
Soient pleins de passions finement maniées,
Et les scènes toujours l'une à l'autre liées.
Aux dépens du bon sens gardez de plaisanter
Jamais de la nature il ne faut s'écarter.
Contemplez de quel air un père, dans Térence,
Vient d'un fils amoureux gourmander l'imprudence ;
De quel air cet amant écoute ses leçons
Et court chez sa maîtresse oublier ces chansons.
Ce n'est pas un portrait, une image semblable,
C'est un amant, un fils, un père véritable.
J'aime sur le théâtre un agréable auteur
Qui, sans se diffamer aux yeux du spectateur,
Plaît par la raison seule, et jamais ne la choque.
Mais, pour un faux plaisant, à grossière équivoque,
Qui pour me divertir n'a que la saleté,
Qu'il s'en aille, s'il veut, sur deux tréteaux monté,
Amusant le Pont-Neuf de ses sornettes fades,
Aux laquais assemblés jouer ses mascarades.


L'hôtel de ville « Art déco » de Jonquière

C'est l'ancien hôtel de ville de Jonquière, la ville de mon enfance et de ma jeunesse, un magnifique bâtiment « Art déco », construit dans les années trente (ou quarante ?) du 20e siècle.
Longtemps je me suis demandé pourquoi j'aimais tant l' « Art déco ».
Pourquoi un petit provincial québécois comme moi aimait-il cet art de grande ville ?
L'origine en était des souvenirs d'enfance et de jeunesse !
Évidemment !
Comme tous les goûts qui sont ceux de chacun d'entre nous.
Et cet hôtel de ville, je l'ai beaucoup vu dans ma jeunesse pour passer souvent devant, voire pour y entrer par une petite porte de côté où, envoyé par ma mère, j'allais payer à l'époque (une fois par mois ?) les taxes et services municipaux : l'électricité, par exemple, que produisait elle-même la municipalité, grâce un un petit barrage sur la rivière aux Sables situé tout près de là.
Je suis donc parti samedi dernier d'Arvida, à moins de quinze minutes de là (en voiture), pour aller photographier cet hôtel de ville de mon enfance.
En voici d'autres photos (je vous en présente trois côtés, l'arrière me semblant peu intéressant et, en tous cas, chargé d'aucun souvenir) :

C'est la façade avant. L'escalier n'est pas celui que je connaissais qui était un escalier droit aboutissant directement et abruptement à la grande porte que vous voyez. 
On l'a refait ces dernières années, et je dois avouer que le nouveau est plus beau que l'ancien car sa symétrie reprend celle du bâtiment entier.

C'est le côté gauche du bâtiment : il y a une petite porte au bout de la rampe de métal que vous y apercevez à gauche. C'est celle que l'on empruntait pour payer les redevances dont j'ai parlé.
Peut-être la verrez-vous mieux dans cette photo :

C'est la petite porte qui ne paie pas de mine, en bas, à gauche. On voit que la brique utilisée pour la façade du côté n'est pas la même que celle de la façade principale, elle est plus rouge, et que les motifs architecturaux y sont moins nombreux.
Et voici la façade du côté droit :

Cette façade a droit (évidemment) aux mêmes briques et aux mêmes motifs architecturaux que la façade principale car elle est faite pour être vue du boulevard sur lequel elle porte. En plus elle était la façade (et l'est encore, je crois) de la caserne des pompiers.
Je crois que cette photo présente l'hôtel de ville dans toute sa « gloire », tel que les architectes et ses commanditaires voulaient qu'on le voit, environné de voitures, de feux de circulation, de réverbères, que j'ai supprimés le plus possible dans les autres photos.

mardi 4 novembre 2014

Température du jour à Saguenay (4 novembre 2014)




Température du matin à Saguenay :             - 4 ° C
 Température du soir à Saguenay :                2° C


14 brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'endive

http://fr.wikipedia.org/wiki/Endive


Endives



Veille des nones de novembre (mardi, jour de Mars), année 2767 de la fondation de Rome, selon le calendrier romain



Julien II dit l'Apostat

Admirable empereur trop tôt assassiné,
selon moi par des Chrétiens.
  

Parents sur-protecteurs

Ce nid et ces œufs attendant d'éclore, entourés par toutes ces piquantes et dangereuses protections : ces parents oiseaux sont manifestement des parents sur-protecteurs, ne trouvez-vous pas ?
En tous cas, comme ici, ils peuvent s'absenter sans  crainte !

Le Devoir sur tablette

Une date dans l'histoire : après le journal « La Presse », le journal « Le Devoir » arrive ce matin sur les tablettes.
La chose est significative et rend plus probable encore la disparition prochaine de la publication papier des journaux.

J'achète encore la version papier de « La Presse » (je n'y suis pas abonné parce que je hais les positions politiques et éditoriales de ce journal) mais je lis la version tablette ( « La Presse+ » ) ; je suis abonné à la version électronique du « Devoir » et je lirai sans doute la version tablette.
Quand les autres journaux se convertiront-ils ?
Évidemment bientôt !

lundi 3 novembre 2014

Température du jour à Saguenay (3 novembre 2014)




Température du matin à Saguenay :             -5 ° C
 Température du soir à Saguenay :               -2° C


13 brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du topinambour

http://fr.wikipedia.org/wiki/Topinambour

Topinambour


3e jour avant les nones de novembre (lundi, jour de la Lune), année 2767 de la fondation de Rome, selon le calendrier romain



Julien II dit l'Apostat

Admirable empereur trop tôt assassiné,
selon moi par des Chrétiens.
  

Une arche problématique

Aux abords de Québec en provenance du « Royaume » (du Saguenay-Lac-Saint-Jean), il y a maintenant, depuis l'instauration de la route à quatre voies séparées (qu'on n'appelle pas « autoroute » pour d'obscures raisons administratives), cette arche double dont on ne sait pas si elle signale une entrée ou une sortie.
Entrée dans la capitale, sortie du Québec profond ?
Ou, dans l'autre sens, sortie de la ville des radios et des opinions poubelles (car, considérant leurs opinions et ceux qu'ils élisent et écoutent, les habitants de Québec ne me semblent pas, dans leur majorité, des lumières et il me semble qu'on s'y éteint quand on y habite) et entrée dans la vie de la Nature (je ne parlerai pas de région de l'obscurantisme mais j'aurais pu en prenant en considération la plupart des gens qu'on y élit comme maires (intégristes catholiques), députés, ministres (conservateurs évangélistes), voire premiers ministres, dont l'un ancien employé médical en Arabie saoudite).
Je ne sais pas ce qu'avaient en tête ceux qui ont eu le projet de cette arche et ceux qui l'on accepté.
Peut-être le devinerez-vous en la voyant de plus près :


L'activité de penser

Oups !
La plupart d'entre nous l'avions oublié.
Mais si penser est aussi difficile que jouer du violon ou du piano, on le comprend !
Et on ne parle pas de bien jouer, seulement de jouer !
Bref on connaît la raison pour laquelle penser est une activité très peu répandue.

dimanche 2 novembre 2014

Température du jour à Saguenay (2 novembre 2014)




Température du matin à Saguenay :             -5 ° C
 Température du soir à Saguenay :               -1° C


12 brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la mâcre

 
Fleur de mâcre
4e jour avant les nones de novembre (dimanche, jour du Soleil), année 2767 de la fondation de Rome, selon le calendrier romain



Julien II dit l'Apostat

Admirable empereur trop tôt assassiné,
selon moi par des Chrétiens.
  

Aromathérapie canine

C'est un chien canadien (voyez l'anglais) mais les chiens de toutes les langues ont les mêmes besoins « aromathérapiques ».

Colonne nouvelle à partir d'éléments anciens étrangers l'un à l'autre ?


C'est une magnifique colonne antique à chapiteau composite photographiée au Maroc.
Le travail du sable du désert l'a considérablement usée.
Ses cannelures sont obliques : la colonne est sans doute torsadée.
Est-ce que les Romains ont adapté leur architecture d'origine grecque à l'architecture native du pays ?
Ou est-ce leurs successeurs, barbares ou arabes, qui ont créé une colonne nouvelle à partir d'éléments anciens et étrangers l'un à l'autre ?
Je ne sais.
Peut-être le saurai-je un jour !
Un zoom ?


samedi 1 novembre 2014

Température du jour à Saguenay (1er novembre 2014)




Température du matin à Saguenay :             2° C
 Température du soir à Saguenay :               0° C


11 brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du salsifis

http://fr.wikipedia.org/wiki/Salsifis
 
Salsifis



Les calendes de novembre (samedi, jour de Saturne), année 2767 de la fondation de Rome, selon le calendrier romain



Julien II dit l'Apostat

Admirable empereur trop tôt assassiné,
selon moi par des Chrétiens.
  

La mort de Loula

Jour de deuil et de chagrin aujourd'hui, Loula, le chien d'or aux yeux bleus de la famille de notre fils, est décédée (c'était une dame) hier, à Montréal, après une brève maladie.
Elle avait douze ans environ et nous la connaissions depuis six ans.
Avec Bob, le chien  de nos amis Dolorès et Gaston, Loula nous a permis d'entrer dans le monde si bienveillant des chiens, nous qui étions plutôt amants des chats.
Nous l'avons photographiée fréquemment lors des visites qu'elle nous faisait trois ou quatre fois par an, en nous laissant d'innombrables poils en guise de souvenir.
Voici une autre photo d'elle avec son collier de cuir des premiers temps :


Et la voici dans notre escalier, avec sa chaîne de métal des derniers temps et ses yeux interrogateurs à propos de ses maîtres dont elle guettait l'éventuel retour par la fenêtre, leur absence lui semblant bien longue :

Ongles d'Halloween

Comme déguisement d'Halloween, j'avoue préférer ces discrets ongles à des masques et à des vêtements sans goût.
Mais je déteste cette fête et les décorations dont elle est coupable.
Si on ne la connaît pas dans vos pays, ne cherchez pas à le faire. 
Elle avait lieu hier soir dans ma ville et je suis bien content qu'on en soit débarrassé jusqu'à l'an prochain.