À condition que ce ne soit pas une pensée qu'on met dans une image, qu'on enveloppe dans une image mais, plutôt, une pensée qui naît d'une image et qui peut être aussi diverse qu'il y a de lecteurs (le poète étant aussi, dans cette perspective, un lecteur qu'étonne la pensée qui naît de son image).
Moi, j'aurais dit : des pensées qui naissent d'images, des idées qui naissent d'accords de sons et d'accords de formes.
Mais je suis sûr que Gœthe aurait acquiescé.
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