Crédit photo : Frédéric Côté/Imacom |
Un aparté : nous avons de la chance au Québec que la plupart de nos églises ne soient pas des chefs-d'œuvre de l'art universel, comme en Europe, car les fidèles les désertant ou les ayant désertées, on n'a pas à supporter leur existence et leur conservation avec l'argent public, on a qu'à les transformer en autre chose, appartements, maisons, restaurants, conservatoires, salles de spectacle, entrepôts, bars, que sais-je encore ?
Cette petite église de Danville, en Estrie, est maintenant un restaurant appelé « Le Temps des cerises » où l'on nourrit les corps en même temps que les âmes, celles-ci n'étant plus séparées de ceux-là.
Ce qui m'intéresse c'est qu'elle comporte des éléments de son Église d'origine, l'Église presbytérienne d'Écosse : remarquez le sommet du clocher et l'ogive de la fenêtre.
Ce qui me plaît autant que « dans le présent le passé restauré », c'est, dans quelque chose, l'existence d'autre chose : les marques généalogiques, en quelque sorte !
Voici une vue de l'ancienne nef devenue salle à manger :
Crédit photo : Julien Chamberland/Imacom
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