jeudi 19 février 2015

Vérone

Vue nocturne et aérienne des Arènes antiques de Vérone, le soir, pendant la représentation d'un opéra ( « Nabuco » de Verdi, dit-on).
Vérone est une des villes italiennes possédant le plus grand nombre de vestiges des monuments romains et elle est située en Vénétie, tout près de Venise, au bord de l'Adige, un grand fleuve.
Elle a tout pour elle.
En plus d'avoir une réputation romantique à cause de Shakespeare.
(C'est à cause de lui qu'on a dû créer de rien et construire le balcon de Juliette).
Voici une vue diurne des arènes, représentatives de celles que toutes les villes importantes de l'empire possédaient, et qui tentaient d'imiter, aussi bien au point de vue de l'architecture qu'à celui des spectacles, l'immense Colisée de Rome :

Les arènes sont bien mieux conservées que le Colisée.
(Papes, cardinaux, maîtresses et enfants (ou neveux) de ceux-ci n'y sévissaient pas !)
À droite, près des arbres du parc, devant le bâtiment administratif néo-classique, des terrasses, sur la Piazza Bra, où j'ai lentement savouré un énorme gelato.
Voici le célèbre « Va pensiero » de Nabuco, interprété le 30 juin 2000 dans les Arènes, par l'orchestre et le chœur des Arènes, sous la direction de Daniel Oren :


En voici les paroles:


Va, pensiero, sull’ali dorate ;  
Va, ti posa sui clivi, sui colli,  
Ove olezzano tepide e molli  
L'aure dolci del suolo natal !

Del Giordano le rive saluta,  
Di Sionne le torri atterrate...  
Oh mia patria sì bella e perduta !
Oh membranza sì cara e fatal !

Arpa d'or dei fatidici vati,
Perché muta dal salice pendi ?
Le memorie nel petto raccendi,
Ci favella del tempo che fu !

O simile di Solima ai fati  
Traggi un suono di crudo lamento,
O t'ispiri il Signore un concento  
Che ne infonda al patire virtù !

Traduction :


Va, pensée, sur tes ailes dorées ;
Va, pose-toi sur les pentes, sur les collines,
Où embaument, tièdes et suaves,
Les douces brises du sol natal !

 

Salue les rives du Jourdain,
Les tours abattues de Sion ...
Oh ma patrie si belle et perdue !
Ô souvenir si cher et funeste !

 

Harpe d'or des devins fatidiques,
Pourquoi, muette, pends-tu au saule ?
Rallume les souvenirs dans le cœur,
Parle-nous du temps passé !

 

Semblable au destin de Jérusalem
Joue le son d'une cruelle lamentation
Ou bien que le Seigneur t'inspire une harmonie
Qui nous donne le courage de souffrir !

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