jeudi 12 février 2015

Sur le Christ mort, le prélat pullule

Cette toile de Micheli Parrasio, intitulée « Pie V en adoration devant le Christ mort », me semble révéler quelque chose de permanent dans l'Église chrétienne, particulièrement dans l'Église catholique : le pape (qu'importe son nom et l'époque où il vit, a vécu, vivra) adore le Christ mort, qu'il préfère évidemment au Christ vivant, car le Christ vivant lui enlèverait tout pouvoir et ne le laisserait pas, ne le laisserait plus, parler à sa place, en le transformant en pantin.
Peut-être (mais je n'en doute pas) le contredirait-il et, au Jugement dernier, le placerait-il à sa gauche.
Pour que l'Église vive, il faut que le Christ soit mort, et qu'il le reste !
Sinon, danger pour tous les prélats, les papes, évidemment, mais aussi tous les autres, patriarches des églises orthodoxes, jusqu'à l'orgueilleux pasteur noir et évangéliste des église protestantes ou puritaines, voire mormones.
Tous s'étant multipliés comme des insectes et des vers sur le corps du Christ mort.
Cette toile -qu'étrangement je suis incapable de trouver sur la Toile, de même que des renseignements en français sur son auteur- révèle cela !

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