Ce sont des lingots d'un métal inconnu qu'on a trouvés récemment dans l'épave d'un navire ancien au large de la ville sicilienne de Gela, métal qu'on a nommé « orichalque » parce que Platon parlait d'un métal similaire dans le « Critias » et qu'il prétendait que ce métal était couramment utilisé par les habitants de l'Atlantide, un continent disparu.
Voici comment Platon décrivait le royaume qui s'étendait sur ce continent et ses richesses (il nomme l'orichalque parmi celles-ci) :
Les rois avaient des richesses en telle abondance que jamais sans doute avant eux nulle maison royale n'en posséda de semblables et que nulle n'en possédera aisément de telles à l'avenir. L'île leur fournissait tous les métaux durs ou malléables [vraisemblablement le plomb et l'étain] que l’on peut extraire des mines. En premier lieu, celui dont nous ne connaissons plus que le nom, l’orichalque [l'airain, ou cuivre pur] ; c'était le plus précieux, après l'or, des métaux qui existaient en ce temps-là. L'île fournissait avec prodigalité tout ce que la forêt peut donner de matériaux propres au travail des charpentiers. De même, elle nourrissait en suffisance tous les animaux domestiques ou sauvages. Elle donnait encore et les fruits cultivés, et les graines qui ont été faites pour nous nourrir et dont nous tirons les farines. Ainsi, recueillant sur leur sol toutes ces richesses, les habitants de l'Atlantide construisirent les temples, les palais des rois, les ports.
Chaque fois qu'un pareille découverte est faite d'une chose qu'on croyait jusque-là imaginaire puisqu'elle ne semblait exister que dans un livre ou dans un poème, je reprends espoir à propos des œuvres perdues de l'antiquité grecque et romaine : tragédies de Sophocle, d'Eschyle, d'Euripide, annales ou histoires de Tacite ou de Tite-Live, mémoires ou poèmes d'Hadrien, etc., tous textes qui me semblent bien plus précieux que n'importe quels livres qu'on prétend écrits sous la dictée de Dieu ou de l'un ou l'autre de ses anges et qui ne servent qu'à rendre les humains esclaves d'autres humains qui se proclament eux-mêmes représentants de Dieu.
En trouvera-t-on, de ces œuvres, avant la fin de ma vie ?
Voici comment Platon décrivait le royaume qui s'étendait sur ce continent et ses richesses (il nomme l'orichalque parmi celles-ci) :
Les rois avaient des richesses en telle abondance que jamais sans doute avant eux nulle maison royale n'en posséda de semblables et que nulle n'en possédera aisément de telles à l'avenir. L'île leur fournissait tous les métaux durs ou malléables [vraisemblablement le plomb et l'étain] que l’on peut extraire des mines. En premier lieu, celui dont nous ne connaissons plus que le nom, l’orichalque [l'airain, ou cuivre pur] ; c'était le plus précieux, après l'or, des métaux qui existaient en ce temps-là. L'île fournissait avec prodigalité tout ce que la forêt peut donner de matériaux propres au travail des charpentiers. De même, elle nourrissait en suffisance tous les animaux domestiques ou sauvages. Elle donnait encore et les fruits cultivés, et les graines qui ont été faites pour nous nourrir et dont nous tirons les farines. Ainsi, recueillant sur leur sol toutes ces richesses, les habitants de l'Atlantide construisirent les temples, les palais des rois, les ports.
Chaque fois qu'un pareille découverte est faite d'une chose qu'on croyait jusque-là imaginaire puisqu'elle ne semblait exister que dans un livre ou dans un poème, je reprends espoir à propos des œuvres perdues de l'antiquité grecque et romaine : tragédies de Sophocle, d'Eschyle, d'Euripide, annales ou histoires de Tacite ou de Tite-Live, mémoires ou poèmes d'Hadrien, etc., tous textes qui me semblent bien plus précieux que n'importe quels livres qu'on prétend écrits sous la dictée de Dieu ou de l'un ou l'autre de ses anges et qui ne servent qu'à rendre les humains esclaves d'autres humains qui se proclament eux-mêmes représentants de Dieu.
En trouvera-t-on, de ces œuvres, avant la fin de ma vie ?
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