Voici ce qu'écrivait Christian Rioux hier (14 février) dans sa chronique du Devoir à propos d'Abou Dhabi où il avait séjourné en 2009.
Je vous laisse juger de l'état de civilisation de ces pays de la péninsule arabique qui croient que l'on est moderne avec des gratte-ciels, des centre d'achats de type occidental, voire des succursales du Louvre tout en gardant des mœurs, des lois et des croyances médiévales :
Je n’ai été qu’une seule fois à Abou Dhabi mais cela m’a suffi. Je me souviendrai toujours de ce voyage irréel. Entre les visites où l’on vous couvrait de victuailles, de salâm alaykoum et de thé à la menthe, nous étions enfermés dans un hôtel climatisé d’un kitch rare. Coincé entre la piscine où des étrangers discutaient en sirotant un daïquiri et la plage suffocante en ce moment de l’année, je tentais tant bien que mal de m’évader de cet enfer climatisé. Mon seul refuge était un éléphantesque centre commercial où circulaient de longicornes fantômes vêtus de niqabs chatoyants. Devant l’Emirates Palace, l’hôtel le plus cher du monde, des prostituées venues de tous les pays passaient tels des anges funèbres au volant de jaguar et de Mercedes rutilantes. N’en pouvant plus, un matin, je suis parti dans les rues vides errer entre ces buildings prétentieux qui abritent 60% d’étrangers qui ne parlent que le globish. L’horreur ! N’eût été un petit restaurant miteux qui sentait le curry réservé aux ouvriers pakistanais où j’ai enfin trouvé une présence humaine.
J'ai numérisé le début de cette chronique :
Je vous laisse juger de l'état de civilisation de ces pays de la péninsule arabique qui croient que l'on est moderne avec des gratte-ciels, des centre d'achats de type occidental, voire des succursales du Louvre tout en gardant des mœurs, des lois et des croyances médiévales :
Je n’ai été qu’une seule fois à Abou Dhabi mais cela m’a suffi. Je me souviendrai toujours de ce voyage irréel. Entre les visites où l’on vous couvrait de victuailles, de salâm alaykoum et de thé à la menthe, nous étions enfermés dans un hôtel climatisé d’un kitch rare. Coincé entre la piscine où des étrangers discutaient en sirotant un daïquiri et la plage suffocante en ce moment de l’année, je tentais tant bien que mal de m’évader de cet enfer climatisé. Mon seul refuge était un éléphantesque centre commercial où circulaient de longicornes fantômes vêtus de niqabs chatoyants. Devant l’Emirates Palace, l’hôtel le plus cher du monde, des prostituées venues de tous les pays passaient tels des anges funèbres au volant de jaguar et de Mercedes rutilantes. N’en pouvant plus, un matin, je suis parti dans les rues vides errer entre ces buildings prétentieux qui abritent 60% d’étrangers qui ne parlent que le globish. L’horreur ! N’eût été un petit restaurant miteux qui sentait le curry réservé aux ouvriers pakistanais où j’ai enfin trouvé une présence humaine.
J'ai numérisé le début de cette chronique :
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