Crédits photo : Rue des Archives/Collection CSF
Voyez l'écriteau : « Réduction de 30 % aux valeureux soldats chinois ».
On n'imagine pas jusqu'où allait l'amour des intellectuels français pour les Chinois du « Président » Mao, le massacreur, pour le petit livre rouge et pour la révolution culturelle à cette époque.
Je ne parlerai pas des pieux et enthousiastes pèlerinages qu'y firent Sollers, Kristeva, Barthes (oui, Roland Barthes, hélas, aussi ridicule à l'époque dans ce rôle que l'obèse Depardieu aujourd'hui dans son rôle de citoyen russe) et consorts.
Je n'évoquerai que ceci : pour justifier les massacres maoïstes, des amis psychanalystes néo-français de certains de mes amis de l'époque affirmaient que l'Œdipe des Chinois n'était pas comme celui des Occidentaux, que celui des Chinois en faisait plutôt des animaux et que, par conséquent, ces massacres ne comptaient pas, qu'ils ne constituaient pas des crimes contre l'humanité.
Des psychanalystes !
(Il faudrait mettre un point d'interrogation, ne trouvez-vous pas ?)
Et mes amis, pourtant instruits, les croyaient (mais tellement francophiles et mondains -des Verdurin- que leur instruction ne leur servait à rien).
Si, par hasard, eux ou leurs amis psychanalystes lisent un jour ce billet, ils se demanderont qui sont ces pseudo-psychanalystes.
Ils auront évidemment tout oublié de leurs errements, comme tous les justificateurs de crimes idéologiques, comme tous les croyants (des croyants psychanalystes, y songez-vous ?)
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