C'est le maître-autel et le chœur de la petite chapelle de Tadoussac (dite « Chapelle des Indiens » : une photo de l'extérieur au bas de ce billet).
Cette chapelle date de 1750 et a succédé à trois autres construites successivement en 1615, 1641, 1661 et toutes détruites par le feu.
Je dirais que l'autel a deux étages : l'étage du bas est amérindien et l'étage du haut français, français d'Ancien Régime, si vous permettez.
Elle est un peu à l'image de la colonisation française en Amérique (c'est une « mise en abyme ») : supportée fermement par les Amérindiens, -à qui Samuel de Champlain avait promis qu'eux-mêmes et les Français allaient former « un seul peuple »-, et développée par les Français ancêtres des Québécois et autres francophones d'Amérique (appelés « Canadiens » aux 18 et 19e siècles, nom que se sont appropriés, par une sorte de vol d'identité, les Anglophones au 20e siècle).
Il faut lire Tocqueville pour prendre conscience de l'appui et de la nostalgie des Amérindiens à l'égard de la colonisation française.
Car cette idéologie de la colonisation était différente de celles qui présidaient aux colonisations anglo-saxonnes et espagnoles, fondées, quant à elles, sur le massacre et le génocide*.
Mais elle n'est pas due à une vertu particulière des Français : ceux-ci étaient si peu nombreux à quitter la « douce France » que pour peupler la Nouvelle-France il fallait qu'ils ne forment qu' « un seul peuple » avec les Amérindiens.
Et la chose a réussi malgré les apparences car il y a très peu d'Amérindiens dans les territoires jadis occupés par la Nouvelle-France qui n'aient au moins un peu de sang français et assez peu de Québécois et autres francophones d'origine française d'Amérique du nord qui n'aient un peu de sang amérindien.
Mais le processus de fusion complète a été ralenti par les fonctionnaires et prélats français venus de la métropole (cela les scandalisait) et tout à fait interrompu par la conquête anglo-saxonne, raciste et partisane de ce qu'on appelle en Afrique du sud l'« apartheid » (c'est l'origine de ce qu'on appelle encore aujourd'hui les « réserves indiennes » et de cette grosse réserve francophone appelée « province de Québec » et où les partisans de l'apartheid trouvent le moyen de tenir le haut du pavé grâce à certaines « âmes damnées »).
Voici une photo de l'humble nef de la petite chapelle, avec son chemin de croix en céramique et ses pauvres bancs :
Et en voici la photo promise de l'extérieur :
* Malheureusement, un grand nombre de Québécois ont été contaminés par cette idéologie meurtrière, quelquefois sous l'influence de l'Église catholique romaine, secrète et hypocrite complice.
Cette chapelle date de 1750 et a succédé à trois autres construites successivement en 1615, 1641, 1661 et toutes détruites par le feu.
Je dirais que l'autel a deux étages : l'étage du bas est amérindien et l'étage du haut français, français d'Ancien Régime, si vous permettez.
Elle est un peu à l'image de la colonisation française en Amérique (c'est une « mise en abyme ») : supportée fermement par les Amérindiens, -à qui Samuel de Champlain avait promis qu'eux-mêmes et les Français allaient former « un seul peuple »-, et développée par les Français ancêtres des Québécois et autres francophones d'Amérique (appelés « Canadiens » aux 18 et 19e siècles, nom que se sont appropriés, par une sorte de vol d'identité, les Anglophones au 20e siècle).
Il faut lire Tocqueville pour prendre conscience de l'appui et de la nostalgie des Amérindiens à l'égard de la colonisation française.
Car cette idéologie de la colonisation était différente de celles qui présidaient aux colonisations anglo-saxonnes et espagnoles, fondées, quant à elles, sur le massacre et le génocide*.
Mais elle n'est pas due à une vertu particulière des Français : ceux-ci étaient si peu nombreux à quitter la « douce France » que pour peupler la Nouvelle-France il fallait qu'ils ne forment qu' « un seul peuple » avec les Amérindiens.
Et la chose a réussi malgré les apparences car il y a très peu d'Amérindiens dans les territoires jadis occupés par la Nouvelle-France qui n'aient au moins un peu de sang français et assez peu de Québécois et autres francophones d'origine française d'Amérique du nord qui n'aient un peu de sang amérindien.
Mais le processus de fusion complète a été ralenti par les fonctionnaires et prélats français venus de la métropole (cela les scandalisait) et tout à fait interrompu par la conquête anglo-saxonne, raciste et partisane de ce qu'on appelle en Afrique du sud l'« apartheid » (c'est l'origine de ce qu'on appelle encore aujourd'hui les « réserves indiennes » et de cette grosse réserve francophone appelée « province de Québec » et où les partisans de l'apartheid trouvent le moyen de tenir le haut du pavé grâce à certaines « âmes damnées »).
Voici une photo de l'humble nef de la petite chapelle, avec son chemin de croix en céramique et ses pauvres bancs :
Et en voici la photo promise de l'extérieur :
* Malheureusement, un grand nombre de Québécois ont été contaminés par cette idéologie meurtrière, quelquefois sous l'influence de l'Église catholique romaine, secrète et hypocrite complice.
1 commentaire:
yo jack
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