La vraie raison du renvoi de cet ingénieux ingénieur c'est qu'en sous-traitant ainsi son travail en Chine en échange de 20% de son salaire il révélait le fonctionnement profond du capitalisme.
Le capitalisme consiste en effet à faire faire la plus grande partie de son travail par d'autres en leur distribuant seulement une partie (la plus petite possible) de ce que leur travail rapporte.
Et en en gardant pour soi la plus grande partie sous le prétexte (en partie vrai mais surévalué) qu'on a eu l'idée de la chose à fabriquer, ou qu'on possède les moyens de production, ou qu'on a fait les investissements.
Mais au-delà du fonctionnement véritable du capitalisme, l'ingénieux ingénieur révélait, ce me semble, quelque chose de plus fondamental, sur l'humanité et sur la paresse de l'humanité comme moteur des progrès humains.
Depuis les débuts de celle-ci, je crois, les humains cherchent le moyen d'accomplir les tâches nécessaires à leur survie en faisant le moins d'efforts possibles : ils inventent donc des instruments, des machines, des régimes sociaux (l'esclavage par exemple, puis le capitalisme sauvage qui en est une autre forme, ou le goulag, ou le camp de concentration) pour faire effectuer leur travail en dépensant le moins possible d'énergie et de temps.
Afin de s'adonner à des loisirs désintéressés ou, comme l'ingénieux ingénieur, à des passe-temps inutiles.
Ce que révélait l'ingénieux ingénieur était trop compromettant, il fallait le renvoyer, sinon le faire disparaître.
Et voilà que tout est révélé par un traître journaliste, relayé par un importun blogueur.
(L'article révélateur est ici).
P.S. Ce que faisait l'ingénieur, plus spécifiquement, était d'autant plus compromettant qu'il ne faisait que répéter à son échelle ce que l'entreprise pour laquelle il travaillait fait elle-même et, plus compromettant encore, ce qu'à une échelle plus vaste tout l'Occident fait à l'heure actuelle : tout sous-traiter en Chine et à ses esclaves sous-payés.
Le capitalisme consiste en effet à faire faire la plus grande partie de son travail par d'autres en leur distribuant seulement une partie (la plus petite possible) de ce que leur travail rapporte.
Et en en gardant pour soi la plus grande partie sous le prétexte (en partie vrai mais surévalué) qu'on a eu l'idée de la chose à fabriquer, ou qu'on possède les moyens de production, ou qu'on a fait les investissements.
Mais au-delà du fonctionnement véritable du capitalisme, l'ingénieux ingénieur révélait, ce me semble, quelque chose de plus fondamental, sur l'humanité et sur la paresse de l'humanité comme moteur des progrès humains.
Depuis les débuts de celle-ci, je crois, les humains cherchent le moyen d'accomplir les tâches nécessaires à leur survie en faisant le moins d'efforts possibles : ils inventent donc des instruments, des machines, des régimes sociaux (l'esclavage par exemple, puis le capitalisme sauvage qui en est une autre forme, ou le goulag, ou le camp de concentration) pour faire effectuer leur travail en dépensant le moins possible d'énergie et de temps.
Afin de s'adonner à des loisirs désintéressés ou, comme l'ingénieux ingénieur, à des passe-temps inutiles.
Ce que révélait l'ingénieux ingénieur était trop compromettant, il fallait le renvoyer, sinon le faire disparaître.
Et voilà que tout est révélé par un traître journaliste, relayé par un importun blogueur.
(L'article révélateur est ici).
P.S. Ce que faisait l'ingénieur, plus spécifiquement, était d'autant plus compromettant qu'il ne faisait que répéter à son échelle ce que l'entreprise pour laquelle il travaillait fait elle-même et, plus compromettant encore, ce qu'à une échelle plus vaste tout l'Occident fait à l'heure actuelle : tout sous-traiter en Chine et à ses esclaves sous-payés.
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