vendredi 12 octobre 2012

Une victime traitée en coupable par Athéna

Après la Méduse mâle d'Angleterre d'un billet d'hier (ici), voici une Méduse femelle (une tête, comme l'autre) de Lucio Fontana, le fondateur du « spatialisme ».
Selon la légende, la Méduse est la « [f]ille de Phorcys et de Céto [. E] lle est une belle jeune fille dont Poséidon s'éprend. Violée par ce dieu dans un temple dédié à Athéna, elle est punie par la déesse qui la transforme en Gorgone. Ses cheveux deviennent des serpents, ses yeux se dilatent et désormais son regard pétrifie tous ceux qui le croisent ».
J'avoue que cette punition de la victime du viol me déçoit de la part d'une déesse grecque car elle me semble ainsi se ravaler au rang de l'Allah des musulmans (sans doute aussi du Yahvé des juifs) dans la loi duquel c'est la violée qui est coupable et non le violeur et c'est elle qui, pour éviter d'être lapidée, doit épouser le violeur.
Très décevant.
Athéna, manifestement, ne mérite pas ainsi l'hymne que lui a composé Renan, abusé, (voir le texte de la « Prière sur l'Acropole » ici).

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