Je n'aime pas l'Etna, comme tous les lieux où la nature manifeste sa puissance. J'aime la nature quand elle est domptée. Je dois être en réalité un Européen (de ceux qui n'immigrent pas au Québec ou en Amérique parce qu'ils n'aiment pas «les grands espaces vierges» pleins de moustiques et autres bêtes innommables). Je ne suis allé sur l'Etna que parce que, pour moi, c'était un lieu de culture: l'empereur Hadrien y était allé. Tous mes voyages suivent les pas de l'empereur Hadrien et je ne vais qu'avec réticences où il n'est pas allé. L'Etna est aussi le lieu où Empédocle s'est jeté, croyant en disparaissant totalement dans sa bouche sans laisser de traces qu'on le croirait immortel: malheureusement le volcan a recraché l'une de ses sandales. Décevante nature, toujours en train de trahir. J'ai cherché d'autres traces de la mort d'Empédocle.
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