En 1930, Subrahmanyan Chandrasekhar, un étudiant en physique de 19 ans originaire de Madras, embarqua pour l'Angleterre. Il avait obtenu une bourse grâce à son génie et sa persévérance, n'emportant avec lui que des livres, du papier et un esprit agité.
Sur le pont, il endura la solitude et les préjugés. Les autres passagers gardaient leurs distances, mais Chandrasekhar se plongea dans les travaux de Bohr, Heisenberg et Schrödinger. Dans cette solitude, il commença à calculer le destin des étoiles.
Il découvrit que les naines blanches – les noyaux consumés des étoiles – ne pouvaient survivre que si elles étaient plus légères que 1,44 fois la masse de notre Soleil. Au-delà de ce seuil, aujourd'hui appelé la limite de Chandrasekhar, aucune force ne pouvait empêcher l'effondrement. L'étoile s'effondrerait sur elle-même, formant finalement ce que nous appelons aujourd'hui un trou noir.
À son arrivée à Cambridge, ses idées furent rejetées. Ralph Fowler ne lui apporta guère de soutien. Arthur Eddington, figure emblématique de l'astronomie, le ridiculisa publiquement. Mais Chandrasekhar persista, publia ses travaux et attendit patiemment que l'univers lui donne raison.
Plus de cinquante ans plus tard, en 1983, il reçut le prix Nobel de physique pour ses contributions à l'évolution stellaire et pour ce calcul solitaire effectué en mer d'Arabie.
Le jeune homme, resté seul sur le pont, avait pressenti l'une des vérités les plus profondes du cosmos : même les étoiles les plus brillantes sont vouées à s'effondrer dans l'obscurité.
Et que ceux que l’on considère comme de grands savants ou qui se considèrent eux-mêmes comme tels sont très souvent des nouilles !
Sur le pont, il endura la solitude et les préjugés. Les autres passagers gardaient leurs distances, mais Chandrasekhar se plongea dans les travaux de Bohr, Heisenberg et Schrödinger. Dans cette solitude, il commença à calculer le destin des étoiles.
Il découvrit que les naines blanches – les noyaux consumés des étoiles – ne pouvaient survivre que si elles étaient plus légères que 1,44 fois la masse de notre Soleil. Au-delà de ce seuil, aujourd'hui appelé la limite de Chandrasekhar, aucune force ne pouvait empêcher l'effondrement. L'étoile s'effondrerait sur elle-même, formant finalement ce que nous appelons aujourd'hui un trou noir.
À son arrivée à Cambridge, ses idées furent rejetées. Ralph Fowler ne lui apporta guère de soutien. Arthur Eddington, figure emblématique de l'astronomie, le ridiculisa publiquement. Mais Chandrasekhar persista, publia ses travaux et attendit patiemment que l'univers lui donne raison.
Plus de cinquante ans plus tard, en 1983, il reçut le prix Nobel de physique pour ses contributions à l'évolution stellaire et pour ce calcul solitaire effectué en mer d'Arabie.
Le jeune homme, resté seul sur le pont, avait pressenti l'une des vérités les plus profondes du cosmos : même les étoiles les plus brillantes sont vouées à s'effondrer dans l'obscurité.
Et que ceux que l’on considère comme de grands savants ou qui se considèrent eux-mêmes comme tels sont très souvent des nouilles !
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