Résumé tiré de Books (ici) aujourd'hui :
Le neuroscientifique étasunien James Fallon s'est autodiagnostiqué psychopathe !
Un chef d’entreprise sur cinq serait psychopathe, selon une étude présentée la semaine dernière au Congrès annuel de la société australienne de psychologie. Soit la même proportion qu’au sein de la population carcérale. Les psychopathes présentent des troubles asociaux, sont égocentriques, dépourvus de morale et manipulateurs. Mais ils ne sont pas tous meurtriers. L’Américain James Fallon, neuroscientifique, entrepreneur et conseiller auprès du Département de la Défense, s’est ainsi autodiagnostiqué psychopathe, comme il le raconte dans The Psychopath Inside. C’est par hasard, en comparant des scanners de son cerveau (sans savoir qu’il s’agissait du sien) à ceux de psychopathes avérés, qu’il a découvert… les mêmes traits. La suite de ses recherches lui a appris qu’il possédait toutes les caractéristiques génétiques liées aux propensions à l’agressivité, à la violence et au manque d’empathie. Une enquête généalogique a également révélé l’existence de sept meurtriers parmi ses ancêtres.
S’il a d’abord eu du mal à accepter le diagnostic, James Fallon s’est vite rendu à l’évidence : il se reconnaît assoiffé de pouvoir, manipulateur et imperméable aux sentiments de ses proches (y compris sa femme et ses enfants). Mais le chercheur a eu plus de mal à renoncer au déterminisme génétique dont il se réclamait : si les gènes sont tout puissants [sic], il aurait dû faire une carrière de meurtrier. Il met cet échec à la biologie au crédit de sa mère, dont l’attention et l’amour auraient permis de domestiquer sa nature. Fallon appartient à la catégorie que lui et d’autres appellent les « psychopathes pro-sociaux », dont l’agressivité est sublimée, par exemple dans la compétition intellectuelle. Pour le reste, les psychopathes ont des raisons d’aimer leur condition, assure-t-il. « Ils peuvent travailler très vite et ont un QI apparent plus élevé qu’il ne l’est réellement, car ils ne sont pas inhibés par des questions morales », explique-t-il. Fallon essaie aujourd’hui de se montrer plus empathique envers les siens, pas par gentillesse, mais simplement par fierté et désir de prouver qu’il peut se rendre maître de lui-même.
Le neuroscientifique étasunien James Fallon s'est autodiagnostiqué psychopathe !
Un chef d’entreprise sur cinq serait psychopathe, selon une étude présentée la semaine dernière au Congrès annuel de la société australienne de psychologie. Soit la même proportion qu’au sein de la population carcérale. Les psychopathes présentent des troubles asociaux, sont égocentriques, dépourvus de morale et manipulateurs. Mais ils ne sont pas tous meurtriers. L’Américain James Fallon, neuroscientifique, entrepreneur et conseiller auprès du Département de la Défense, s’est ainsi autodiagnostiqué psychopathe, comme il le raconte dans The Psychopath Inside. C’est par hasard, en comparant des scanners de son cerveau (sans savoir qu’il s’agissait du sien) à ceux de psychopathes avérés, qu’il a découvert… les mêmes traits. La suite de ses recherches lui a appris qu’il possédait toutes les caractéristiques génétiques liées aux propensions à l’agressivité, à la violence et au manque d’empathie. Une enquête généalogique a également révélé l’existence de sept meurtriers parmi ses ancêtres.
S’il a d’abord eu du mal à accepter le diagnostic, James Fallon s’est vite rendu à l’évidence : il se reconnaît assoiffé de pouvoir, manipulateur et imperméable aux sentiments de ses proches (y compris sa femme et ses enfants). Mais le chercheur a eu plus de mal à renoncer au déterminisme génétique dont il se réclamait : si les gènes sont tout puissants [sic], il aurait dû faire une carrière de meurtrier. Il met cet échec à la biologie au crédit de sa mère, dont l’attention et l’amour auraient permis de domestiquer sa nature. Fallon appartient à la catégorie que lui et d’autres appellent les « psychopathes pro-sociaux », dont l’agressivité est sublimée, par exemple dans la compétition intellectuelle. Pour le reste, les psychopathes ont des raisons d’aimer leur condition, assure-t-il. « Ils peuvent travailler très vite et ont un QI apparent plus élevé qu’il ne l’est réellement, car ils ne sont pas inhibés par des questions morales », explique-t-il. Fallon essaie aujourd’hui de se montrer plus empathique envers les siens, pas par gentillesse, mais simplement par fierté et désir de prouver qu’il peut se rendre maître de lui-même.
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