Cette vue de Québec à la Bernard Buffet (me semble-t-il) date pourtant de 1838, bien avant la naissance de Buffet.
Elle est de Henry Francis Ainslie, un aquarelliste militaire, lequel, comme à peu près tous les Britanniques après la conquête de la Nouvelle-France, était amoureux de celle-ci * et ne la considérait pas, comme Voltaire et ses compatriotes français, comme « quelques arpents de neige ».
L'aquarelle (car c'est une aquarelle) présente les bâtiments de la capitale de l'Amérique du nord britannique tels qu'ils étaient à l'époque : la citadelle au sommet du Cap Diamant, à gauche, et le château Haldimand, à droite.
En bas, près de la rive du fleuve, la place Royale.
* Ils en étaient si amoureux qu'ils ont tenté, par tous les moyens, des plus violents aux plus subtils, d'éliminer les Amérindiens et les descendants de Français que sont les Québécois, afin de l'avoir pour eux seuls, cette tant aimée Nouvelle-France.
Et leurs héritiers canadiens continuent leurs tentatives de nos jours, par toutes leurs institutions et avec la complicité aveugle de collabos québécois.
Ou par leur secret, inavouable et incurable mépris, équivalent de celui des Étasuniens blancs pour les Noirs descendants d'esclaves.
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