Ce « bleuet » prend son origine dans cette fleur :
Comme le coquelicot, cette fleur a poussé abondamment dans les champs de Flandre en ces années de la guerre de 1914-18, à cause des bombardements inouïs des canons lors des innombrables batailles qui y ont eu lieu.
Ces bombardements ont profondément labouré la terre et ont permis l'exceptionnelle floraison des coquelicots et des bleuets.
Les deux fleurs sont donc devenues des symboles.
Dans les pays de l'ancien empire britannique, le coquelicot est le symbole de la reconnaissance à l'égard de ceux qui sont morts, ont été blessés ou ont soufferts sur les champs de bataille dans toutes les guerres ; en France le bleuet est le symbole de la solidarité à l'égard de ceux qui sont morts, ont été blessés sur les champs de bataille mais aussi à l'égard de ceux qui ont souffert de la mort des combattants (veuves et orphelins) et, plus largement, à l'égard de ceux qui ont été les victimes des guerres.
Le bleuet est, comme vous le voyez, un symbole plus large que le coquelicot.
Il ne rend pas hommage qu'aux soldats mais à toutes les victimes.
Par ailleurs, comme vous le voyez également, et contrairement à celui du coquelicot, l'aspect du bleuet change avec les années : la première fleur-symbole que vous voyez en haut de ce billet est le bleuet de 2013 ; la seconde est celui de 2012.
Le bleu est la couleur du Québec, peut-être pourrions-nous l'adopter pour le 11 novembre
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