C'est un tableau de 1894 d'Ozias Leduc.
Il s'intitule « La Liseuse » et appartient au Musée national des beaux-arts du Québec.
1894 : on s'attend à voir des femmes fagotées comme les cocottes parisiennes de cette époque ou les épouses des messieurs qui les entretenaient obligées de s'habiller comme la reine Victoria ou l'ex-impératrice Eugénie (deux amies qui s'entendaient si bien), avec des coiffures comme des bâtiments néo-classiques.
Dans le tableau, on a des cheveux libres et un vêtement confortable.
J'entends des gens dire avec condescendance : « C'est une petite Québécoise de rien du tout, elle n'avait pas besoin de s'habiller ! personne de bien ne la fréquentait ! »
C'est vrai : c'était donc une femme libre dès cette époque ! Ni elle, ni les gens qu'elle fréquentait n'étaient tenus par des règles esclavagistes et sexistes.
Du moins dans ce tableau !
J'ai connu pour ma part des femmes nées vers cette époque et qui n'étaient pas libres, étant croyantes et ayant peur de l'enfer.
Elles étaient tenues par des règles religieuses.
C'est leur vie qui était un enfer et il n'y en a pas d'autre !
Il s'intitule « La Liseuse » et appartient au Musée national des beaux-arts du Québec.
1894 : on s'attend à voir des femmes fagotées comme les cocottes parisiennes de cette époque ou les épouses des messieurs qui les entretenaient obligées de s'habiller comme la reine Victoria ou l'ex-impératrice Eugénie (deux amies qui s'entendaient si bien), avec des coiffures comme des bâtiments néo-classiques.
Dans le tableau, on a des cheveux libres et un vêtement confortable.
J'entends des gens dire avec condescendance : « C'est une petite Québécoise de rien du tout, elle n'avait pas besoin de s'habiller ! personne de bien ne la fréquentait ! »
C'est vrai : c'était donc une femme libre dès cette époque ! Ni elle, ni les gens qu'elle fréquentait n'étaient tenus par des règles esclavagistes et sexistes.
Du moins dans ce tableau !
J'ai connu pour ma part des femmes nées vers cette époque et qui n'étaient pas libres, étant croyantes et ayant peur de l'enfer.
Elles étaient tenues par des règles religieuses.
C'est leur vie qui était un enfer et il n'y en a pas d'autre !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire