mercredi 16 mai 2012

Une ville réellement internationale

C'est une vespasienne (moderne) à Berlin.
Son nom, «City Toilette», permet de voir in vivo, pour ainsi dire, les deux influences linguistiques principales qui se sont exercées sur l'Allemagne au cours des trois derniers siècles.
Le mot «Toilette» d'abord provient manifestement du français qui était la langue de la cour de la monarchie prussienne au 18e siècle sous Frédéric II de Hohenzollern particulièrement, lequel détestait l'allemand, la langue de son père, et parlait et écrivait en français (n'importe qui aurait détesté sa langue maternelle s'il avait eu un père comme celui de Frédéric II -je ne le nomme même pas tant je le méprise: il a fait décapiter l'amant de
Frédéric II devant celui-ci et il portait en lui les germes de toute la cruauté que les Allemands ont manifestée lors des deux dernières guerres mondiales).
D'où «Toilette».
«City» provient de l'irrésistible influence de l'anglais qui s'exerce au terme de la domination militaire et économique, au cours des deux derniers siècles, de deux pays qui ont l'anglais comme langue nationale, la Grande-Bretagne et les États-Unis.
Mais on voit, sur les portes, que les instructions d'utilisation sont en quatre langues (voyez les petits drapeaux): allemand, anglais, français et turc.
C'est ce que j'appelle une ville internationale, puisqu'elle ne limite pas ses communications à deux langues, voire (bien pire!) à une seule.

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