Cette photo, tirée du Devoir d'aujourd'hui, m'a causé le plus grand étonnement : une femme sans sein, qui est plutôt un homme maquillé, quelle surprise !
La photo appartient à une série, intitulée « Desvestidas » de Luis Arturo Aguirre (2011) et s'intitule pour sa part « Phœbe » (sans allusion mythologique, me semble-t-il).
J'avoue ne pas en être encore revenu !
C'est ce que désirait le photographe.
Voici, en effet, ce qu'il écrit des « travestis » dévêtus, comme celui-ci, qui constituent sa série :
Je me souviens avoir été choqué la première fois que j’ai vu un travesti. Je devais avoir 7 ou 8 ans, j’accompagnai ma tante au marché principal d’Acapulco et je le vis, “lui”. Il se tenait devant l’étal de fruits, cheveux bouclés, peau très sombre, bras musclés, paupières fardées de bleu électrique et lèvres rouges. – Entre, ma belle ! dit-il à ma tante. J’ignore si ce fut sa voix ou son corps qui me troubla le plus. – Qu’est-ce que c’est, lui ? demandai-je à ma tante. – C’est un garçon-fille, répondit-elle, laconique. Je ne posai plus de questions… La série résulte de ma fascination pour les travestis. Leur capacité à se transformer en “femmes” incroyablement belles me stupéfie. Avec leurs implants, ils offrent des formes nouvelles à leur corps ; grâce aux perruques et au maquillage, ils changent et féminisent leur apparence. Au bout du compte, que sont-ils ? Femmes véridiques ou femmes utopiques ? “ Vestida ” est le mot mexicain pour travesti. En déshabillant – “ Desvestida ” – mes modèles devant le même fond neutre, cadrés de la même façon, j’expose leur masculinité, tout en jouant sur le double genre. Je m’amuse des clichés à travers des images très explicites.
La photo appartient à une série, intitulée « Desvestidas » de Luis Arturo Aguirre (2011) et s'intitule pour sa part « Phœbe » (sans allusion mythologique, me semble-t-il).
J'avoue ne pas en être encore revenu !
C'est ce que désirait le photographe.
Voici, en effet, ce qu'il écrit des « travestis » dévêtus, comme celui-ci, qui constituent sa série :
Je me souviens avoir été choqué la première fois que j’ai vu un travesti. Je devais avoir 7 ou 8 ans, j’accompagnai ma tante au marché principal d’Acapulco et je le vis, “lui”. Il se tenait devant l’étal de fruits, cheveux bouclés, peau très sombre, bras musclés, paupières fardées de bleu électrique et lèvres rouges. – Entre, ma belle ! dit-il à ma tante. J’ignore si ce fut sa voix ou son corps qui me troubla le plus. – Qu’est-ce que c’est, lui ? demandai-je à ma tante. – C’est un garçon-fille, répondit-elle, laconique. Je ne posai plus de questions… La série résulte de ma fascination pour les travestis. Leur capacité à se transformer en “femmes” incroyablement belles me stupéfie. Avec leurs implants, ils offrent des formes nouvelles à leur corps ; grâce aux perruques et au maquillage, ils changent et féminisent leur apparence. Au bout du compte, que sont-ils ? Femmes véridiques ou femmes utopiques ? “ Vestida ” est le mot mexicain pour travesti. En déshabillant – “ Desvestida ” – mes modèles devant le même fond neutre, cadrés de la même façon, j’expose leur masculinité, tout en jouant sur le double genre. Je m’amuse des clichés à travers des images très explicites.
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