Une partie intéressante d'un tableau de Giovanni Pietro Rizzoli, intitulé « Lucretia Romana », et qui représente Lucrèce Borgia, la fille du pape Alexandre VI Borgia : un zoom sur les seins de la fille du pape et sur le bijou qui « brille » entre ceux-ci.
Voici le tableau complet :
Lucrèce Borgia y joue le rôle de la Lucrèce de l'histoire romaine qui, violée par le fils de Tarquin le Superbe, dernier roi de Rome, se donne la mort en se perçant le cœur au moyen d'une dague.
Mais le rôle qu'est censé jouer Lucrèce Borgia est en quelque sorte saboté par le bijou que ce zoom sur ses seins nous permet de mieux voir : une croix dorée décorée de pierres précieuses et de perles.
Un tel bijou ne pouvait exister au temps de Tarquin le Superbe, 500 ans avant la crucifixion de Jésus !
Si le peintre l'a, anachroniquement, placé dans son tableau, c'est qu'il voulait signaler le blasphème de ce pape, et de ses prédécesseurs et successeurs, à l'égard de celui que leur Église prétend être son fondateur.
Le blasphème de mettre ainsi l'instrument du supplice de Jésus transformé en bijou entre les seins avantageux de la fille du pape.
Mais aussi le blasphème de transformer l'Église, qui avait été fondée pour être aux service des démunis et des pauvres, des esclaves et des infirmes, en instrument de richesse pour ceux qui y exercent le pouvoir et pour leur séides.
Un blasphème, de toute façon, permanent depuis l'annexion, par l'Édit de Milan, de cette Église à l'empire romain, à partir de Constantin et jusqu'à nos jours, quelles qu'aient été les mœurs des papes qui l'ont dirigée !
Évidemment, le peintre a été discret dans sa dénonciation, le risque d'y perdre la vie était important (le mot est faible).
Mais, aujourd'hui, on peut la réitérer sans trop de risques, ce que je fais avec grand plaisir !
Voici le tableau complet :
Crédit image : Chazen Museum of Art
Mais le rôle qu'est censé jouer Lucrèce Borgia est en quelque sorte saboté par le bijou que ce zoom sur ses seins nous permet de mieux voir : une croix dorée décorée de pierres précieuses et de perles.
Un tel bijou ne pouvait exister au temps de Tarquin le Superbe, 500 ans avant la crucifixion de Jésus !
Si le peintre l'a, anachroniquement, placé dans son tableau, c'est qu'il voulait signaler le blasphème de ce pape, et de ses prédécesseurs et successeurs, à l'égard de celui que leur Église prétend être son fondateur.
Le blasphème de mettre ainsi l'instrument du supplice de Jésus transformé en bijou entre les seins avantageux de la fille du pape.
Mais aussi le blasphème de transformer l'Église, qui avait été fondée pour être aux service des démunis et des pauvres, des esclaves et des infirmes, en instrument de richesse pour ceux qui y exercent le pouvoir et pour leur séides.
Un blasphème, de toute façon, permanent depuis l'annexion, par l'Édit de Milan, de cette Église à l'empire romain, à partir de Constantin et jusqu'à nos jours, quelles qu'aient été les mœurs des papes qui l'ont dirigée !
Évidemment, le peintre a été discret dans sa dénonciation, le risque d'y perdre la vie était important (le mot est faible).
Mais, aujourd'hui, on peut la réitérer sans trop de risques, ce que je fais avec grand plaisir !
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