Cette partie du décor de l'hôtel de Crillon appartient au 18e siècle, et à cette partie du 18e siècle que je hais particulièrement (le règne de Louis XV : je vous dirai pourquoi si vous le demandez) mais il « imite » l'art gréco-romain, comme tout ce qui a été fait de beau depuis la Renaissance, et je l'aime.
Surtout le chapiteau, dont les feuilles semblent dessinées au crayon de plomb, comme si on avait voulu souligner (le mot convient) qu'elle relevaient du dessin plutôt que de l'architecture.
Comme art, ce décor me fait penser aux vers d'André Chénier.
Un zoom sur le chapiteau corinthien :
Voici des vers de Chénier qui caractérisent, selon moi, les éléments de ce décor :
Changeons en notre miel les plus antiques fleurs ;
Pour peindre notre idée, empruntons leurs couleurs ;
Allumons nos flambeaux à leurs feux poétiques ;
Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques !
Surtout le chapiteau, dont les feuilles semblent dessinées au crayon de plomb, comme si on avait voulu souligner (le mot convient) qu'elle relevaient du dessin plutôt que de l'architecture.
Comme art, ce décor me fait penser aux vers d'André Chénier.
Un zoom sur le chapiteau corinthien :
Changeons en notre miel les plus antiques fleurs ;
Pour peindre notre idée, empruntons leurs couleurs ;
Allumons nos flambeaux à leurs feux poétiques ;
Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques !
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