C'est la tête d'Agrippine, la mère de Néron.
Pour lui, elle a empoisonné son époux, l'empereur Claude, après avoir obtenu de celui-ci, on ne sait par quelle manœuvre, mais on s'en doute, qu'il préfère Néron à son propre fils, Britannicus, comme successeur.
Voici ce que Racine lui fait dire à Néron, dans sa tragédie « Britannicus », au moment où celui-ci a fait ses premiers pas dans la voie du crime et peu de temps avant d'être elle-même assassinée sur l'ordre de ce fils:
Ta main a commencé par le sang de ton frère ;
Je prévois que tes coups viendront jusqu’à ta mère.
Dans le fond de ton cœur je sais que tu me hais ;
Tu voudras t’affranchir du joug de mes bienfaits.
Mais je veux que ma mort te soit même inutile.
Ne crois pas qu’en mourant je te laisse tranquille.
Rome, ce ciel, ce jour que tu reçus de moi,
Partout, à tout moment, m’offriront devant toi.
Tes remords te suivront comme autant de furies ;
Tu croiras les calmer par d’autres barbaries ;
Ta fureur, s’irritant soi-même dans son cours,
D’un sang toujours nouveau marquera tous tes jours.
Mais j’espère qu’enfin le ciel, las de tes crimes,
Ajoutera ta perte à tant d’autres victimes ;
Qu’après t’être couvert de leur sang et du mien,
Tu te verras forcé de répandre le tien ;
Et ton nom paraîtra, dans la race future,
Aux plus cruels tyrans une cruelle injure.
Pour lui, elle a empoisonné son époux, l'empereur Claude, après avoir obtenu de celui-ci, on ne sait par quelle manœuvre, mais on s'en doute, qu'il préfère Néron à son propre fils, Britannicus, comme successeur.
Voici ce que Racine lui fait dire à Néron, dans sa tragédie « Britannicus », au moment où celui-ci a fait ses premiers pas dans la voie du crime et peu de temps avant d'être elle-même assassinée sur l'ordre de ce fils:
Ta main a commencé par le sang de ton frère ;
Je prévois que tes coups viendront jusqu’à ta mère.
Dans le fond de ton cœur je sais que tu me hais ;
Tu voudras t’affranchir du joug de mes bienfaits.
Mais je veux que ma mort te soit même inutile.
Ne crois pas qu’en mourant je te laisse tranquille.
Rome, ce ciel, ce jour que tu reçus de moi,
Partout, à tout moment, m’offriront devant toi.
Tes remords te suivront comme autant de furies ;
Tu croiras les calmer par d’autres barbaries ;
Ta fureur, s’irritant soi-même dans son cours,
D’un sang toujours nouveau marquera tous tes jours.
Mais j’espère qu’enfin le ciel, las de tes crimes,
Ajoutera ta perte à tant d’autres victimes ;
Qu’après t’être couvert de leur sang et du mien,
Tu te verras forcé de répandre le tien ;
Et ton nom paraîtra, dans la race future,
Aux plus cruels tyrans une cruelle injure.
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