C'est, dans « Le Cortège des Mages » de Benozzo Gozzoli, l'avant-dernier basileus de l'empire romain de Constantinople (fin de cet empire : 1453).
(« Romain », oui, car les habitants de cet empire, que nous appelons « Byzantins », s'appelaient eux-mêmes « Romains » (qu'ils prononçaient « Roumi ») et le monde entier les appelaient ainsi).
Il s'agit de Jean VIII Paléologue (basileus de 1425 à 1448).
Gozzoli le représente avec la couronne radiante, cette couronne qui représentait les empereurs romains en adorateurs du soleil, et qu'avaient portée, au 3e siècle, Aurélien, Héliogabale, entre autres, voire, au 2e, Antonin le Pieux, notamment :
(« Romain », oui, car les habitants de cet empire, que nous appelons « Byzantins », s'appelaient eux-mêmes « Romains » (qu'ils prononçaient « Roumi ») et le monde entier les appelaient ainsi).
Il s'agit de Jean VIII Paléologue (basileus de 1425 à 1448).
Gozzoli le représente avec la couronne radiante, cette couronne qui représentait les empereurs romains en adorateurs du soleil, et qu'avaient portée, au 3e siècle, Aurélien, Héliogabale, entre autres, voire, au 2e, Antonin le Pieux, notamment :
Comme si, en quelque façon, la fin voulait rimer avec le début, comme en un long poème impérial !
Mais aucun de ces empereurs ne bénéficie de la somptueuse représentation que Gozzoli donne du basileus Paléologue, sur une beau cheval blanc harnaché d'or :
Mais aucun de ces empereurs ne bénéficie de la somptueuse représentation que Gozzoli donne du basileus Paléologue, sur une beau cheval blanc harnaché d'or :
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