Tirée d'un article du Financial Times (29 août 2014), intitulé « Et si nous étions plus bêtes que nos ancêtres », traduit par Baptiste Touverey et publié aujourd'hui dans Books (ici), cette citation sur les pouvoirs de l'imagination (et, par conséquent, ajouterai-je, de la littérature et des arts) :
Si l’on en croit Yuval Noah Harari, un historien enseignant à l’université hébraïque de Jérusalem, ce qui distingue l’être humain des autres animaux, ce n’est pas sa capacité à raisonner, à fabriquer des outils ou à se comporter de façon morale, toutes choses que l’on trouve à un degré ou à un autre chez d’autres espèces. Sa particularité est d’habiter un monde imaginaire, fait d’idées, de mythes et de fantasmes qu’il prend pour la réalité. Grâce à quoi il a réalisé des prouesses sans rivales. Le pouvoir de l’imagination a ainsi transformé l’espèce humaine – au départ composée d’« animaux insignifiants », situés au milieu de la chaîne alimentaire de la savane africaine – en une race de « self-made-gods ».
Si l’on en croit Yuval Noah Harari, un historien enseignant à l’université hébraïque de Jérusalem, ce qui distingue l’être humain des autres animaux, ce n’est pas sa capacité à raisonner, à fabriquer des outils ou à se comporter de façon morale, toutes choses que l’on trouve à un degré ou à un autre chez d’autres espèces. Sa particularité est d’habiter un monde imaginaire, fait d’idées, de mythes et de fantasmes qu’il prend pour la réalité. Grâce à quoi il a réalisé des prouesses sans rivales. Le pouvoir de l’imagination a ainsi transformé l’espèce humaine – au départ composée d’« animaux insignifiants », situés au milieu de la chaîne alimentaire de la savane africaine – en une race de « self-made-gods ».
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