Tirés du plus récent courriel de Books (ici), ces paragraphes sur l'anxiété ou angoisse :
Dans Anxiété, le journaliste Scott Stossel explique que l’angoisse peut être positive. Une anxiété modérée constante, ou au moins fréquente, est un facteur favorable à l’adaptation. Selon Charles Darwin (lui-même affligé d’une agoraphobie très invalidante), une espèce qui développe une crainte justifiée accroît ses chances de survie. Les grands anxieux ont rarement des vocations de cascadeurs ou de pompiers, ils ne goûtent pas des aliments inconnus ou ne se frottent pas à plus fort qu’eux. Ils courent donc peu de risques de voir s’éteindre leur contribution au patrimoine génétique collectif.
Non seulement, les angoissés survivent, mais ils sont plus performants. En 1908, deux psychologues de Harvard, Yerkes et Dodson ont montré qu’un niveau d’anxiété moyen permet à un individu de travailler de manière optimale. Au contraire, trop détendu ou trop angoissé, son efficacité décroît. Van Gogh, Isaac Newton, la plupart des génies et des grands créateurs n’étaient ainsi pas des êtres paisibles. Ils sont aussi restés célèbres pour leur caractère : nerveux, égocentriques et rongés d’anxiété. Au quotidien, athlètes, cadres de direction, artisans ou encore étudiants bénéficient des effets positifs de l’angoisse. Quand la consommation d’anxiolytiques s’est démocratisée aux États-Unis au début des années 1950, certains psychiatres ont d’ailleurs multiplié les mises en garde contre une société insuffisamment anxieuse. Elle risquerait, selon eux, de se vautrer dans une fainéantise satisfaite
Non seulement, les angoissés survivent, mais ils sont plus performants. En 1908, deux psychologues de Harvard, Yerkes et Dodson ont montré qu’un niveau d’anxiété moyen permet à un individu de travailler de manière optimale. Au contraire, trop détendu ou trop angoissé, son efficacité décroît. Van Gogh, Isaac Newton, la plupart des génies et des grands créateurs n’étaient ainsi pas des êtres paisibles. Ils sont aussi restés célèbres pour leur caractère : nerveux, égocentriques et rongés d’anxiété. Au quotidien, athlètes, cadres de direction, artisans ou encore étudiants bénéficient des effets positifs de l’angoisse. Quand la consommation d’anxiolytiques s’est démocratisée aux États-Unis au début des années 1950, certains psychiatres ont d’ailleurs multiplié les mises en garde contre une société insuffisamment anxieuse. Elle risquerait, selon eux, de se vautrer dans une fainéantise satisfaite
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