dimanche 23 octobre 2016

Les caractères sacrés de la littérature sauvent la vie des humains et l'existence des sociétés

Cette photo me rappelle Hoïchi, le moinillon bouddhiste aveugle, qui apparaît dans l'épisode « Hoïchi sans oreilles » du film « Kwaidan » de Masaki Kobayashi.
Le moinillon est appelé dans une assemblée de seigneurs à chanter l'histoire des Heike, dont la dynastie a péri au 12e siècle.
Il y retourne plusieurs fois !
Mais l'abbé du monastère auquel appartient le moinillon lui apprend que c'est une assemblée de fantômes de cette dynastie et que ceux-ci le tueront bientôt, excepté si on couvre son corps de caractères sacrés.
On le fait mais on oublie les oreilles que les fantômes lui arrachent avant de disparaître.
Le moinillon survit et on l'appelle dorénavant  « Hoïchi sans oreilles ».
La photo représente sans doute Hoïchi avant que les fantômes des Heike lui arrachent les oreilles. 
Cela me semble une fable à propos de la littérature,  dont les caractères sacrés sauvent la vie des humains et l'existence des sociétés.

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