Il y a deux ou trois semaines, à Tadoussac, j'ai photographié ce couple d'Amérindiens sur le balcon d'une boutique de souvenirs.
C'est qu'en Espagne, naguère (ou jadis, tout dépend), en route vers Tolède (merveilleuse ville) j'ai photographié le « couple » Don Quichotte-Sancho Panza sur un balcon de boutique, également.
J'ai pensé qu'il fallait présenter les couples de statues que nos marchands de souvenirs utilisaient au Québec.
Pour égaler les personnages de Cervantes, il manque un roman à ces Amérindiens, auquel un passage de François-Xavier Garneau, que j'ai cité déjà et que je vais citer à nouveau tantôt, pourrait servir d'amorce.
Auparavant, voici les deux membres du couple québécois :
Et voici le passage de l' « Histoire » de François-Xavier Garneau :
Si la découverte du Nouveau Monde a exercé une salutaire influence sur la destinée de l'Europe, elle a été funeste aux nations qui peuplaient les forêts de l'Amérique. Leur amour de la liberté, leurs mœurs belliqueuses, leur intrépidité, retardent encore à peine d'un jour leur ruine. Au contact de la civilisation, elles tombent plus rapidement que les bois mystérieux qui leur servaient de retraite, et bientôt, selon les paroles poétiques de Lamennais, elles auront disparu sans laisser plus de trace que les brises qui passent sur les savanes. Nous plaignons leur destinée. En moins de trois siècles, elles se sont effacées d'une grande partie du continent. Ce n'est pas ici le lieu de rechercher les causes de l'anéantissement de tant de peuples dans un espace de temps si court que l'imagination en est étonnée. Cela mènerait loin, et ne nous offrirait que des images tristes pour l'orgueil de l'homme.
C'est qu'en Espagne, naguère (ou jadis, tout dépend), en route vers Tolède (merveilleuse ville) j'ai photographié le « couple » Don Quichotte-Sancho Panza sur un balcon de boutique, également.
J'ai pensé qu'il fallait présenter les couples de statues que nos marchands de souvenirs utilisaient au Québec.
Pour égaler les personnages de Cervantes, il manque un roman à ces Amérindiens, auquel un passage de François-Xavier Garneau, que j'ai cité déjà et que je vais citer à nouveau tantôt, pourrait servir d'amorce.
Auparavant, voici les deux membres du couple québécois :
Et voici le passage de l' « Histoire » de François-Xavier Garneau :
Si la découverte du Nouveau Monde a exercé une salutaire influence sur la destinée de l'Europe, elle a été funeste aux nations qui peuplaient les forêts de l'Amérique. Leur amour de la liberté, leurs mœurs belliqueuses, leur intrépidité, retardent encore à peine d'un jour leur ruine. Au contact de la civilisation, elles tombent plus rapidement que les bois mystérieux qui leur servaient de retraite, et bientôt, selon les paroles poétiques de Lamennais, elles auront disparu sans laisser plus de trace que les brises qui passent sur les savanes. Nous plaignons leur destinée. En moins de trois siècles, elles se sont effacées d'une grande partie du continent. Ce n'est pas ici le lieu de rechercher les causes de l'anéantissement de tant de peuples dans un espace de temps si court que l'imagination en est étonnée. Cela mènerait loin, et ne nous offrirait que des images tristes pour l'orgueil de l'homme.
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