C'est une vue de la place d'Armes de Québec dans le premier tiers du 19e siècle.
Son auteur appartient sans doute aux troupes d'occupation britanniques car la vue est celle que l'on a du jardin du gouverneur britannique à cette époque, mais le jardin est le même qu'arpentait le gouverneur français avant la Conquête.
Le principal changement qui a eu lieu sur la place depuis cette Conquête a été la construction de cette cathédrale anglicane que vous voyez à gauche.
Sa construction, là où était l'église des Récollets mise à mal par les bombardements anglais, a été financée par George III qui entretenait des grands espoirs, finalement déçus, à propos de l'adhésion de ses nouveaux sujets de langue française à l'Église dont il était le chef.
Le clocher que vous voyez au centre est celui de la cathédrale catholique de Québec : à cause de la perspective ou du parti pris de l'auteur de la vue, la cathédrale anglicane semble plus imposante que la cathédrale catholique et son clocher bien plus élevé.
En réalité la cathédrale anglicane (qui existe toujours) est toute petite et la cathédrale catholique bien plus imposante.
Nos yeux voient selon nos désirs ou selon les désirs de notre roi (ou de notre pape).
Je vous présente cette vue avec d'autant plus de plaisir qu'on y voit un joli réverbère au gaz à droite.
Voyez la même place d'Armes vue, en 1866, du point de vue opposé (peut-être du haut du clocher de la cathédrale catholique) : on y voit au centre gauche, devant le fleuve, le palais du gouverneur (le château Haldimand qui a remplacé le château Saint-Louis incendié en 1834) et le jardin d'où a été faite la vue :
Quant au reste, vous voulez savoir qui l'a emporté de la cathédrale anglicane et de la cathédrale catholique ?
Voyez une photo de la place d'Armes aujourd'hui, prise d'un point de vue voisin à celle de la gravure britannique ci-haut :
Le centre de la place est occupé par le « monument de la foi », élevé (en 1915) pour commémorer le 300e anniversaire de l'arrivée des Récollets en Nouvelle-France (en 1615).
La cathédrale anglicane, qui vivote péniblement, est camouflée par les arbres à gauche.
Vous voyez le clocher de la cathédrale catholique au centre gauche, derrière le monument.
Son auteur appartient sans doute aux troupes d'occupation britanniques car la vue est celle que l'on a du jardin du gouverneur britannique à cette époque, mais le jardin est le même qu'arpentait le gouverneur français avant la Conquête.
Le principal changement qui a eu lieu sur la place depuis cette Conquête a été la construction de cette cathédrale anglicane que vous voyez à gauche.
Sa construction, là où était l'église des Récollets mise à mal par les bombardements anglais, a été financée par George III qui entretenait des grands espoirs, finalement déçus, à propos de l'adhésion de ses nouveaux sujets de langue française à l'Église dont il était le chef.
Le clocher que vous voyez au centre est celui de la cathédrale catholique de Québec : à cause de la perspective ou du parti pris de l'auteur de la vue, la cathédrale anglicane semble plus imposante que la cathédrale catholique et son clocher bien plus élevé.
En réalité la cathédrale anglicane (qui existe toujours) est toute petite et la cathédrale catholique bien plus imposante.
Nos yeux voient selon nos désirs ou selon les désirs de notre roi (ou de notre pape).
Je vous présente cette vue avec d'autant plus de plaisir qu'on y voit un joli réverbère au gaz à droite.
Voyez la même place d'Armes vue, en 1866, du point de vue opposé (peut-être du haut du clocher de la cathédrale catholique) : on y voit au centre gauche, devant le fleuve, le palais du gouverneur (le château Haldimand qui a remplacé le château Saint-Louis incendié en 1834) et le jardin d'où a été faite la vue :
Quant au reste, vous voulez savoir qui l'a emporté de la cathédrale anglicane et de la cathédrale catholique ?
Voyez une photo de la place d'Armes aujourd'hui, prise d'un point de vue voisin à celle de la gravure britannique ci-haut :
Le centre de la place est occupé par le « monument de la foi », élevé (en 1915) pour commémorer le 300e anniversaire de l'arrivée des Récollets en Nouvelle-France (en 1615).
La cathédrale anglicane, qui vivote péniblement, est camouflée par les arbres à gauche.
Vous voyez le clocher de la cathédrale catholique au centre gauche, derrière le monument.
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