Pour moi, l'un des plus beaux vers de Musset est celui-ci :
Ma femme est allé voir la « Tosca » du Metropolitan au cinéma, après-midi, et il y a dans cet opéra, elle me l'a rappelé, l'un des plus désespérés adieux à la vie « E lucevan le stelle ».
Les avant-derniers vers :
Pour cette aria, j'ai regretté de ne pas être allé moi aussi à cette projection.
Mais je vais vous la présenter, par Roberto Alagna (comme après-midi à New York), ainsi que les paroles en italien, et en français afin que vous puissiez en voir tout le merveilleux désespoir, et la beauté ...
Les plus désespérés sont les chants les plus beaux.
Ma femme est allé voir la « Tosca » du Metropolitan au cinéma, après-midi, et il y a dans cet opéra, elle me l'a rappelé, l'un des plus désespérés adieux à la vie « E lucevan le stelle ».
Les avant-derniers vers :
Il s'est évanoui pour toujours, mon rêve d'amour.
L'heure a fui, et je meurs désespéré !
L'heure a fui, et je meurs désespéré !
(Svanì per sempre il sogno mio d'amore.
L'ora è fuggita, e muoio disperato !)
L'ora è fuggita, e muoio disperato !)
Pour cette aria, j'ai regretté de ne pas être allé moi aussi à cette projection.
Mais je vais vous la présenter, par Roberto Alagna (comme après-midi à New York), ainsi que les paroles en italien, et en français afin que vous puissiez en voir tout le merveilleux désespoir, et la beauté ...
E lucevan le stelle
E lucevan le stelle,
ed olezzava la terra
stridea l'uscio dell'orto
ed un passo sfiorava la rena.
Entrava ella fragrante,
mi cadea fra le braccia.
O dolci baci, o languide carezze,
mentr'io fremente le belle forme disciogliea dai veli !
Svanì per sempre il sogno mio d'amore.
L'ora è fuggita, e muoio disperato !
E non ho amato mai tanto la vita !
Et les étoiles brillaient
Et les étoiles brillaient,
Et la terre embaumait,
La porte du jardin grinçait,
et un pas effleurait le sable.
Elle entrait, parfumée,
me tombait dans les bras.
O doux baisers ! ô caresses langoureuses !
Tandis que je tremblais, elle libérait ses belles formes de leurs voiles
Il s'est évanoui pour toujours, mon rêve d'amour.
L'heure a fui, et je meurs désespéré !
Et je n'ai jamais autant aimé la vie !
Cliquez l'image pour entendre l'interprétation d'il y a peu à New York.
P.S. Ma femme a fait un commentaire sur la projection d'hier dans son blogue (ici). C'est à elle que j'emprunte ce procédé pour faire jouer une vidéo que je ne puis importer directement.
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