Cette banderole a été promenée à l'occasion de la visite du premier ministre du Canada au Québec, plus précisément à Montréal.
Elle dit en québécois ce que les Québécois pensent majoritairement de lui « Ostie d'Crosseur ».
Je suis sûr que les Francophones du monde entier (à part les Canadiens ou les Acadiens) ne peuvent pas saisir toute la rage et tout le mépris contenus dans cette expression.
Peut-être pourrait-on la traduire en français par l'expression « Putain de sangsue », dans laquelle, personnellement, je ne vois ni vulgarité, ni rage, ni mépris, ni même grande injure.
Pour moi, « putain » n'est pas une insulte, c'est le nom d'un métier comme un autre.
Je vois bien la métaphore dans « sangsue » mais rien qui ait la force de « crosseur » pour dire « exploiteur ».
En anglais des États-Unis l'équivalent serait peut-être « Fucking Sucker », où je vois davantage d'insulte que dans l'expression française.
Le mot « ostie » appartient au vocabulaire des jurons québécois : selon moi, il tire son origine -comme les autres jurons québécois- de la haine, d'abord silencieuse, puis de plus en plus hautement affirmée, que les Québécois éprouvent à l'égard de leurs premiers exploiteurs, les ecclésiastiques de l'Église catholique romaine, lesquels, en collaborant avec les conquérants anglais, ont joué, à l'égard des fidèles de cette église, le rôle que les membres de la nomenklatura jouaient naguère dans l'empire soviétique.
Quant à « crosseur », c'est l'exploiteur menteur et trompeur.
Il faut savoir qu'en québécois, « se crosser » est synonyme de « se masturber » et je suis sûr que « crosseur » tire une partie de sa force de mépris de cette synonymie, qui le tire vers le sens connoté de « celui qui prend son plaisir seul », en lui ajoutant « aux dépens des autres ».
Cela dit, le premier ministre du Canada (l'actuel et chacun de ceux qui l'ont précédé) n'est pas le seul à mériter l'« Ostie d'Crosseur » de la banderole : ceux qui le méritent sont aussi innombrables que les vagues de la mer ou que les grains de sable du désert.
P. S. En cette journée du 7 avril 2014, une infinité de « crosseurs » et de « crosseuses » (eh oui !), tous et toutes plus « osties » les un(e)s que les autres ont été élu(e)s comme député(e)s ministériel(le)s québécois(e)s alors que d'autres les ont élu(e)s. Les « osties de crosseurs » sont véritablement innombrables, comme je l'avais écrit naguère ci-dessus.
Elle dit en québécois ce que les Québécois pensent majoritairement de lui « Ostie d'Crosseur ».
Je suis sûr que les Francophones du monde entier (à part les Canadiens ou les Acadiens) ne peuvent pas saisir toute la rage et tout le mépris contenus dans cette expression.
Peut-être pourrait-on la traduire en français par l'expression « Putain de sangsue », dans laquelle, personnellement, je ne vois ni vulgarité, ni rage, ni mépris, ni même grande injure.
Pour moi, « putain » n'est pas une insulte, c'est le nom d'un métier comme un autre.
Je vois bien la métaphore dans « sangsue » mais rien qui ait la force de « crosseur » pour dire « exploiteur ».
En anglais des États-Unis l'équivalent serait peut-être « Fucking Sucker », où je vois davantage d'insulte que dans l'expression française.
Le mot « ostie » appartient au vocabulaire des jurons québécois : selon moi, il tire son origine -comme les autres jurons québécois- de la haine, d'abord silencieuse, puis de plus en plus hautement affirmée, que les Québécois éprouvent à l'égard de leurs premiers exploiteurs, les ecclésiastiques de l'Église catholique romaine, lesquels, en collaborant avec les conquérants anglais, ont joué, à l'égard des fidèles de cette église, le rôle que les membres de la nomenklatura jouaient naguère dans l'empire soviétique.
Quant à « crosseur », c'est l'exploiteur menteur et trompeur.
Il faut savoir qu'en québécois, « se crosser » est synonyme de « se masturber » et je suis sûr que « crosseur » tire une partie de sa force de mépris de cette synonymie, qui le tire vers le sens connoté de « celui qui prend son plaisir seul », en lui ajoutant « aux dépens des autres ».
Cela dit, le premier ministre du Canada (l'actuel et chacun de ceux qui l'ont précédé) n'est pas le seul à mériter l'« Ostie d'Crosseur » de la banderole : ceux qui le méritent sont aussi innombrables que les vagues de la mer ou que les grains de sable du désert.
P. S. En cette journée du 7 avril 2014, une infinité de « crosseurs » et de « crosseuses » (eh oui !), tous et toutes plus « osties » les un(e)s que les autres ont été élu(e)s comme député(e)s ministériel(le)s québécois(e)s alors que d'autres les ont élu(e)s. Les « osties de crosseurs » sont véritablement innombrables, comme je l'avais écrit naguère ci-dessus.
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